Les listes pour les élections départementales dans l’Hérault viennent d’être clôturées pour le premier tour du 22 mars prochain. La préfecture relève 135 binômes paritaires dans le département, soit 270 candidats. Sur les cinq cantons de Montpellier, il y a 34 binômes (68 candidats) qui se disputent les places au Conseil départemental (ex-Conseil général). La campagne est donc lancée et reste poussive. Et à regarder de près les premiers documents de propagande, on remarque que beaucoup ne semblent même pas connaître l’institution dans laquelle ils briguent un mandat.
Si avec la réforme territoriale actuelle, les compétences n’ont pas encore été dispatchées entre métropole et département, il suffit pourtant de partir sur les grandes compétences inhérentes à l’échelon départemental. Le manque de fond politique ne va pas mobiliser en masse des citoyens déjà largement atterrés par leurs représentants. Pour cette élection, surtout, ne demandez pas le programme !
Comme nous l’avons déjà expliqué en analysant « la gauche sans fond » de l’échiquier politique à Montpellier, les départementales sont surtout un grand jeu d’étiquettes qui s’interchangent en fonction de l’opportunisme politique. Pour les contenus programmatiques, on ne peut que rester dubitatifs. Les tracts sont parfois complètement en dehors des clous et les binômes prouvent qu’ils sont en mal d’idées ou pire incompétents.
Le Front de gauche à côté de ses pompes
À Montpellier, la gauche dite radicale est surtout radicalement à côté de ses pompes ! Si le logo rouge qui avait suscité l’espoir à gauche en 2012 se retrouve sur l’affiche des candidats, plus personne ne s’en revendique ouvertement. À l’image de Marjolaine Christien-Charrière (Montpellier 3), Anne-Rose Le Van (Montpellier 4) et Carine Barbier (Montpellier 6) qui écrivent à Midi Libre pour préciser que « leur étiquette n’est pas “FDG“ (Front de gauche, ndlr) comme indiqué dans notre édition du 19 février mais “E!“ (pour Ensemble ! Front de gauche) » (Midi Libre – 20/02/15). Ensemble étant le groupuscule trotskiste dont la majorité des membres sont des exilés du NPA.
Leur premier tract reprend les vieilles formules usées du programme des présidentielles de Mélenchon : « L’Humain d’abord, voilà notre démarche et notre objectif ! » Le mot d’ordre des listes Front de gauche ? « Le pouvoir aux citoyen-ne-s ! » Problème, les candidat-e-s sont toutes et tous issus des états-majors des partis et à aucun moment n’a eu lieu les fameuses « assemblées citoyennes » de désignation des candidatures. L’assemblée citoyenne est le serpent de mer du cartel de partis utilisé par des apparatchiks en mal de représentation populaire.
PG-EELV : l’ersatz d’écologie
Les candidats estampillés Front de gauche se sont fait larguer en rase campagne par leur ancienne tête de liste aux municipales. Muriel Ressiguier, co-secrétaire du Parti de gauche (PG) dans l’Hérault, a décidé de convoler avec Nicolas Dubourg, membre du bureau national d’Europe Écologie-Les Verts (EELV). Petit problème, il y a à peine quelques mois, ces deux-là ignoraient jusqu’à leur existence réciproque. Reste à savoir qui a joué le rôle de marieuse.
Les deux loustics en appellent eux-aussi aux citoyens alors que leur couple ne relève que des jeux d’appareils. Ce qui ne les empêche pas d’affirmer que leur rassemblement « s’est fait « par la base » » et vouloir « comme Syriza ou Podemos « inventer de nouveaux espaces » » (L’Hérault du Jour – 28/01/15). D’ailleurs, ils ont repris le leitmotiv de la gauche espagnole sur leur tract : « Ensemble, nous pouvons ». Drôle d’idée rappelant étrangement le « Ensemble, tout est possible » de Nicolas Sarkozy en 2007.
Les citoyens vont avoir du mal à se retrouver dans leurs propositions sommaires et aussi creuses que leur charisme : « Renouvelons la représentation politique », « Renforçons les services publics dans tous les quartiers ». Et la paix et la faim dans le monde auraient-ils pu rajouter. À l’image de leurs camarades du Front de gauche, ils démontrent qu’ils ne connaissent pas les réelles compétences de l’ex-Conseil général : « défendons la ligne 5 du tramway » et ils se disent être contre la gare TGV de la Mogère (L’Hérault du Jour – 28/01/15).
Petit problème : la ligne 5 n’est pas de la compétence transport du département. Il peut au mieux abonder une toute petite partie du budget. La décision reste entre les mains de la métropole. Pour ce qui est de la seconde gare à la Mogère, le département ne rentre même pas dans le cadre du projet ! Les élus départementaux n’auront aucun levier d’action sur ce projet inutile. Il en va de même quand les Shirley et Dino de l’écologie appelle à « une politique du logement transparente ». À Montpellier, ACM contrôle plus de 91% du logement social. Ce qui laisse très peu de place à Hérault habitat pour qui d’ailleurs la Cour régionale des comptes (rapport de janvier 2014) n’a pas relevé de faits majeurs concernant sa relation avec les usagers et la transparence dans les attributions. Ressiguier et Dubourg semble surtout avoir recyclé le programme Front de gauche des municipales, l’écologie en moins.
Les petits soldats de la Saurélie
Sur les cinq cantons de la ville ont fleuri des binômes labellisés « majorité municipale ». Ils ont un unique directeur de campagne qui est déjà maire de Montpellier et président de la métropole de Montpellier. Ne demandez pas à ces candidats leur programme, ils ne le connaissent sûrement pas, le tout étant téléguidé par Philippe Saurel. Ils ont d’ailleurs un tract commun où seuls changent la trombine des candidats multi-cumulards à la mairie et à la métropole.
L’ambition de ces petits soldats : « Représenter les Montpelliérains au Conseil Départemental ». Ce qui est la définition même des élus qui siègeront à l’assemblée. Tout tient dans le deuxième point de leur propagande : « Renforcer les coopérations entre le Département et la Métropole ». Le baron Saurel a soif d’hégémonie et fait de cette élection un test pour les régionales de décembre prochain : « Je teste un modèle politique basé sur des candidats citoyens », explique-t-il à Midi Libre (22/02/15). Enfin ces candidats ne sont citoyens que d’un territoire : la Saurélie. Le Gargantua des mandats se veut tout puissant : après la ville, il espère le département puis la région.
Le tract est lui aussi très creux mais donne des pistes qui montrent l’hypocrisie de l’équipe municipale. Sur les logements, ils promettent de « favoriser l’accès au logement pour tous ». Sur la ville, encore une fois, c’est ACM qui détient le quasi monopole du logement social. Et à sa tête la toute-puissante Claudine Frêche qui devait être déboulonnée par le maire de la ville. Près d’un an après son élection, elle n’a pas bougé. Les attributions opaques se trouvent pourtant là. Là où les élus-candidats sont censés avoir du pouvoir.
Autre problème : « Participer aux travaux dans les écoles du canton ». Mais les écoles sont de la compétence des mairies. Le département a en charge les collèges dont les Sauréliens promettent d’en faire leur « priorité ». Avec les fonds de la mairie pour le coup ? Et pour brouiller encore plus les pistes, leurs listes sont soulignées : « citoyen, divers gauche, écologiste ». Pourtant, la politique menée à la mairie et à la métropole qui met l’accent sur les caméras de vidéosurveillance, le renfort de la police municipale et l’agressive campagne contre la fraude dans les transports en commun est une politique divers droite avérée.
PS, PRG, EELV : merci Dédé !
Le tract le plus complet et qui fait le moins d’erreurs sur les compétences du département reste celui du binôme Michaël Delafosse et Gabrielle Henry (Montpellier 2). Ce n’est pas pour autant que l’élu d’opposition à la mairie biberonné par son mentor Georges Frêche en maîtrise l’ensemble des enjeux. Delafosse fait partie de ces politiques qui jouent d’une langue de bois sans faille et qui ont la fâcheuse habitude de fonctionner par mot-clé avec des réponses automatiques.
André Vezhinet, l’actuel président du Conseil général, qui soutient la liste a sans nul doute apporter son expertise donnant le côté savant au document. Le gros hic réside dans cette formule surlignée en gras : « savoir défendre les devoirs en échange des droits sociaux ». En clair, bénéficiaires du RSA et autres quémandeurs de prestations sociales, le PS va vous rappeler vos devoirs, bande de profiteurs. Une conception qui fait tiquer provenant d’une gauche auto-déclarée.
Sur les logements, ils énoncent un vœux pieu : « mobiliser la région, la métropole, les communes pour engager un plan de mobilisation en faveur de l’accès du logement. » Petit problème, pour « mobiliser » la métropole de Saurel, il va falloir faire des compromis pour que ladite collectivité mette la main à la poche. Saurel le revanchard en veut encore à ses anciens camarades du PS. Un manquement étonnant de la part de ceux qui sont conseillés par Dédé : quid du handicap, la compétence forte du département ? C’est bien la collectivité qui gère la Maison départementale des personnes handicapées, acteur clé de toute action en faveur de ce public.
Dans la propagande de Philippe Thinès (PRG) et Dalila Yousfi (EELV) (Montpellier 1), on retrouve des mesures plus précises sur un large champ de compétences. André Vezinhet est certainement là aussi allé de son conseil. Si on retrouve des étrangetés telles « Favoriser les liaisons entreprises-collèges », Thinès qui a longtemps participé à la majorité municipale est tout de même responsable de l’état actuel de la ville avec des dossiers surprenants comme les subventions données au FISE sans aucun contrôle. Mais ce qui est bien en période d’élections, c’est que tout le monde se refait une virginité sur le manque de mémoire des électeurs.
UMP, UDI : haro sur le social !
Les candidats UMP alliés à ceux de l’UDI savent très bien où ils veulent aller s’ils venaient à décrocher le département. Et ils anéantiraient les missions qui sont au cœur de l’institution : l’action sociale. Le social qui est pourtant plus que jamais nécessaire dans l’Hérault qui accuse une baisse du niveau de vie des 10% les plus pauvres et où la pauvreté augmente à 19%, soit 200 000 personnes, d’après l’Insee (Midi Libre – 22/02/15). Leur programme commun est une caricature de droite mais les citoyens savent qu’ils le mettront en place sans aucune parcimonie s’ils venaient à gagner. Il se décline en quatre points : fiscalité, sécurité, intelligence sociale et emploi.
Concernant la fiscalité, l’UMP-UDI compte s’attaquer directement au personnel du département en réduisant les postes de dépenses qu’ils qualifient de « subsidiaires » (relations internationales du Conseil Départemental de l’Hérault, frais de communication, dépenses relatives au protocole, etc.). Ils stopperont aussi « l’évolution des dépenses de personnel ». Ambiance ! Pour la sécurité, le programme fait froid dans le dos ! La droite compte ainsi « renforcer le réseau de vidéo-surveillance au sein des collèges pour mieux protéger nos enfant ». Et pour elle, travail social rime avec auxiliaire de police : « spécialiser les missions des animateurs socio-éducatifs départementaux et favoriser la coordination des actions des services de police municipale pour mieux surveiller nos quartiers ». La répression aveugle et sans prise en compte d’un territoire en souffrance va s’abattre sur l’Hérault si la gauche faillit.
« L’intelligence sociale » n’est qu’un doux euphémisme pour « rompre la logique d’assistanat ». Et le délire de droite refait surface sur ces assistés du RSA qui deviendraient de bons salariés sans salaires. D’abord, les candidats veulent « renforcer les procédures de vérification et de contrôle relatives à l’attribution du RSA », procédure qui est déjà bien verrouillée limitant les supposées fraudes. Ensuite, « demander aux allocataires du RSA d’accomplir, en fonction de leurs capacités, des missions d’intérêt public au sein d’associations œuvrant au service des enfants, des personnes âgées ou des personnes handicapées ». En clair, en faire des sous travailleurs pour compenser un manque dans un secteur – le service à la personne – où la demande est forte et les conditions de travail relèvent du moins disant social. Tous les fonds qui seront économisés sur l’action sociale serviront le quatrième volet de leur programme : l’emploi. « Nous orienterons nos choix pour favoriser le développement des filières économiques qui génèrent de l’emploi », écrivent les candidats. Comment se fera le conditionnement des aides pour favoriser l’emploi ? Le citoyen n’en saura rien.
Le FN : des élections au service d’une ambition nationale
Du côté de l’extrême-droite, il est impossible de trouver le moindre contenu politique pour ces élections. Les candidats investis sont de parfaits inconnus. Mais qu’importe, pour le FN, cette élection n’a qu’une ambition nationale préparant l’échéance des élections présidentielles de 2017. Ainsi, le seul texte d’orientation politique concernant les départementales trouvé sur le site fédéral de l’Hérault annonce la couleur : « nos élus s’inscriront dans cette démarche d’enracinement local initiée et voulue par Marine Le Pen et le Front National ».
En navigant sur le site, les grands thèmes de l’extrême-droite sont repris en boucle : « immigration », « islamisme radical », « terrorisme ». Mais pas le moindre bout de début de programme. Le FN compte seulement transformer l’essai des Européennes où il est arrivé en tête dans une bonne partie du département dont Montpellier (18%). Sa stratégie sera donc la même : une campagne très tardive, du prêt-à-penser répété en boucle dans les médias et le pari d’une abstention massive.
Malgré l’enjeu d’une institution clé pour notre modèle social, les candidats se présentent sans véritable parole à porter et sans programme clair dans cette élection. Pourtant, la survie du département devrait être au cœur de la campagne avec un fort accent sur les personnes en situation de handicap, les bénéficiaires du RSA mais aussi la logique de territoire, le tourisme, l’habitat, etc. On comprend que ce n’est pas le fond politique qui préoccupe. Les partis politiques vont se jauger dans cette élection en vue des régionales à la fin de l’année. Les résultats d’aujourd’hui feront les accords de demain. Pendant ce temps-là, l’Hérault prend le risque de devenir d’un bleu azur moucheté de taches brunes.
désolé de constater qu’un camarade du front de gauche soit autant dans la désinformation. je suis chez Ensemble, et pourtant pas du NPA, comme tu l’écris ici… voilà qui me meurtrit. je ne te félicite pas.
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Pardon. J’aurais dû préciser qu’Ensemble est le rassemblement de la Gauche anticapitaliste (ex-NPA), la Fase et les alternatifs. A Montpellier, c’est essentiellement la GA et peu de Fase. Je ne me suis pas attardé là dessus, ce n’est pas l’enjeu des départementales, la fragmentation de la gauche dite radicale.
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je suis alternatif, et donc, il est où le problème ?
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Aucun. Mais ce n’est pas l’enjeu du papier. Ni de la gauche française me semble-t-il.
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Bonjour Hugo et Nicolas,
Je précise juste que je suis adhérent à Ensemble ! et issu des Alternatifs. Et je ne suis pas à Montpellier, mais sur le néo-canton de Clermont l’Hérault.
Même si c’est évoqué en début de votre article, il me semble, pour avoir un peu suivi les débats à l’assemblée, que rien n’est véritablement défini sur de grands pans non négligeables des compétences respectives entre Région, Métropoles (il y en aura quand même 2 dans notre région, départements.
De ce fait, si ceux qui mettraient des programmes précis par exemple sur l’économie ou le développement auraient de grandes chances de se planter.
Par contre, je n’ai encore vu dans aucun programme, la dénonciation de ce fait: nous allons quand même élire des conseillers départementaux dont on ne connaîtra véritablement les compétences que plusieurs mois après l’élection ! Ca me paraît tout de même assez scandaleux, irrespectueux de l’idée même de démocratie, et à condamner donc fortement. Sur les transports, rien n’est sûr, surtout avec les compétences élargies des métropoles (peut-être restera-t-il aux départements les transports scolaires(?). Pour les collèges, le texte actuel, après passage au Sénat, les a remis dans la compétences des départements – ils étaient à l’origine pour les régions – . Mais il y a le deuxième passage à l’Assemblée…
( projet de loi: http://www.senat.fr/leg/pjl13-636.html )
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Sinon, s’il est indéniable que dans notre département, Les adhérents d’Ensemble sont majoritairement issu de la GA, il y a aussi beaucoup d’adhérents qui n’étaient dans aucun parti auparavant. Et, pour l’instant, je trouve que toutes les sensibilités sont respectées et écoutées, souvent au-delà de le poids « théorique » de leur sensibilité…
Bonne continuation à vous.
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Bonsoir,
Il est certain que rien n’est clair concernant les futures compétences des conseils départementaux. En tout cas si changement important il y a ce ne sera pas sur tout le territoire mais sur celui de la métropole de Montpellier concernant l’Hérault et avec moins de pouvoir pour le CD. La moindre des choses serait de défendre cette collectivité en danger. C’est le cas de quelques listes dans le 34, mais en tout cas le sujet ne passionne pas les candidats montpelliérains préférant, au risque de tromper l’électorat, parler de la ligne 5 de tramway qui ne fait pas partie des compétences directes du CG ou de la gare de la Mogère se débrouillant très bien sans le Conseil Général jusqu’à aujourd’hui. Défendre ce conseil et ses compétences est la base, proposer un programme à partir compétences actuelles est la moindre des choses, extrapoler sur des compétences qu’il n’a même pas c’est mentir.
Concernant Ensemble, son comportement sur Montpellier est similaire à tous les partis. Voguant sur l’adhésion directe au FDG… en adhérant à Ensemble. La boutique est gérée par et pour quelque un-e-s. Enfin, il ne semble pas que les fusion des petits partis au sein d’Ensemble soit achevée vu la nécessité qu’ont certains militants de rappeler leur provenance partiaire au risque d’être incompris par bon nombre de citoyens n’y voyant que des petites boutiques. Ensemble 34 à deux postures, celle entre deux élections et celle pendant les élections. C’est bien dommage.
Hugo.
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Ensemble! Des trotskistes? Vous devriez au moins assister à une de leur réunions et comme dans tous les autres rassemblements vous n’y verriez que des bobos à la limite du malaise lors de quelques diatribes saignantes de JLM. Mais comme partout la « boboitisation » est la gangrène de tous les mouvements…. Les chômeurs et autres délaissés n’ont plus qu’à aller voir ailleurs…. Vous critiquez beaucoup et pas assez mais ne construisez jamais… L’espoir vous connaissez?
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Devinette : sur quel tract de campagne trouve-t-on la jolie formule patriotique suivante ?
« Un long chemin reste à parcourir pour redrsser la France et cela nous concerne tous. »
Indice : on trouve sur le tract une minuscule petite rose sans épine…
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Dans la série collector, on trouve aussi cette image : https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10153101687314320&set=ms.c.eJxlzcENwDAMQtGNKojtGO~_~%3BWNtTFXp9~_giCFQR3ozJj4eInOeOis5FyfqJzpaV2ybIVtr2L4c0j4ytY08FXbvRGKoQ~-.bps.a.10153101667349320.1073741843.714564319&type=1&theater
On sent qu’il y a de l’électricité statique dans l’air…
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(Désolé de polluer vos commentaires, mais je n’ai pas repéré de mail permettant de vous écrire directement.)
Je lis avec intérêt vos articles, souvent « saignants » mais pertinents.
Cependant, je vous trouve un peu Montpelliéro-centrés quand vous dites qu’il n’y a que des apparatchiks parmi les candidats.
Contre-exemple : le canton du Crès (7e canton de l’Hérault), où les états-majors des partis du Front de Gauche et d’EELV n’avaient investi aucun militant encarté face à l’UMP, au FN et… au binôme PS+Saurel (!) cumulant quatre cumulards.
Je vous laisse imaginer la consternation chez les électeurs en janvier, à l’annonce de ces 3 seules candidatures…
L’assemblée citoyenne a alors travaillé avec des adhérents de base ou sympathisants EELV pour élaborer un projet local, en travaillant sur les compétences du département et les besoins du canton, pas sur des délires idéologiques comme ceux que vous dénoncez.
C’est seulement après plusieurs semaines de ce travail programmatique que le groupe a désigné des candidats, puis a sollicité les partis EELV et FdG pour un soutien méthodologique et financier, et leurs logos pour apposer sous la mention « Candidats citoyens soutenus par : »
En pratique, le parrainage financier est assuré par EELV.
Ensuite est venu le « sprint » de campagne : rédaction, impression et distribution de tracts, collage d’affiches, rencontres citoyennes publiques…
Au passage, les candidats s’engagent « vraiment » (suivez mon regard…) à exercer leur mandat à plein temps, et la toute nouvelle version de la charte AntiCOR a été signée par les 2 titulaires et les 2 remplaçants.
Reste à vérifier si ce travail venu de la base sera payant, si les électeurs lisent les papiers et apprécient qu’on s’adresse à leur intelligence et leur bon sens, ou s’ils votent encore « avec leurs tripes » en réagissant de façon « pavlovienne » à la vue d’un logo.
Réponse le 22 mars après dépouillement du premier tour !
Pour en savoir plus, les documents de campagne :
– Annonce de candidature :
– Tract-programme 4 pages :
– Circulaire électorale finale :
– Liste des rencontres publiques :
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Effectivement ce blog est « le blog de l’info qui pique à Montpellier », ville à laquelle nous nous cantonnons. Et vous ne polluez pas du tout les commentaires en nous montrant comme cela se passe juste à côté ! Pour nous écrire : blog.prse@gmail.com
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