Canton 2 : La foire aux contradictions !

Après avoir analysé la situation politique sur le canton Montpellier I, Pas de roses sans épines poursuit son décryptage en passant au canton II, aussi 16e canton de l’Hérault. Modification des compétences, redécoupage des cantons, tout est chamboulé. Pourtant les 22 et 29 mars, il faudra bien élire vos deux représentants qui siègeront parmi les 50 conseillers départementaux. Petit éclairage sur ce nouveau territoire électoral qui comprend Les Cévennes, Saint-Clément, Cité Astruc, Clémentville, Père Soulas, Saint-Priest, Hôpitaux-Facultés, le Zoo du Lunaret, le Plan des Quatre-Seigneurs, Vert-Bois et Euromédecine.

Delafosse – Henry (PS-PRG) : mission diversion

Pour ces élections, le duo Gabrielle Henry – Michaël Delafosse met le paquet. Tracts 4 pages puis 8 pages, réunion publique de présentation des candidats au Domaine d’Ô, permanence située Avenue du Père Soulas, réunion publique avec Benoît Hamon et André Vezinhet. Une campagne digne d’une élection municipale ! Il faut dire que Michaël Delafosse y a cru aux municipales, Georges Frêche lui avait même promis la mairie. Mais patatras, lors de la primaire du Parti socialiste (PS), ce dernier n’obtient que 37,5 % des voix, largement derrière Jean-Pierre Moure (60,2 %). S’ensuit une rude campagne à la 7e place de la liste PS. Le 30 mars au soir, les résultats tombent, et celui qui avait été adjoint à la culture puis à l’urbanisme durant six ans se retrouve simple conseiller municipal d’opposition. Deuxième coup dur. Mais qu’il se rassure, pour ces élections départementales c’est bien lui qui est sous le feu des projecteurs. Il aDelafosseMajoritéDep d’ailleurs derrière lui tous les grands ténors du milieu : Hélène Mandroux, André Vezinhet, la députée Fanny Dombre-Coste, les conseillers généraux Christian Bouillé, Monique Pétard et Jacques Martin et même Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur. Tous lui apportent leur soutien.

Mais que cache cette campagne de communication qui donne l’impression que le duo Delafosse – Henry ne joue pas dans la même cour que les autres binômes ? Tout d’abord, le PS jusque là hégémonique dans notre département se sait menacé et doit faire plus que ses concurrents pour conserver ce bastion. Mais tous ces fards ont aussi un second but :  faire oublier le contexte national catastrophique de notre pays, géré lui aussi par le Parti socialiste. « Nous on invite les électeurs, beaucoup en sont conscients, à ne pas se tromper d’élection. On n’est bien sur l’élection au Conseil général, les élections qui concernent le département. Il y aura le premier tour de la présidentielle en 2017 et on traitera des problématiques nationales », expliquait d’ailleurs Michaël Delafosse à France 3 Languedoc-Roussillon.

Le but du candidat est clair : séparer les attentes locales des attentes nationales. Autrement dit, tenter de nous faire oublier, au moins quelque semaines, la situation sociale critique dans laquelle nous sommes. L’élu est tellement dans le personnage qu’il parle de « Conseil général », or celui-ci va changer de nom pour devenir le Conseil départemental. Un changement de nom qui rebat aussi les cartes des compétences pour renforcer la place des régions et des métropoles dans le cadre de la réforme territoriale. Et c’est bien le gouvernement PS qui la met en route pour obéir aux directives de Bruxelles sans attendre 2017. Le tout s’accompagnant déjà d’une baisse de dotation de l’État de 17,4 millions d’euros en 2015 pour l’Hérault. Il n’y a décidément que Michaël Delafosse pour vivre dans un monde où le gouvernement n’influerait en rien sur nos vies. Intention de tromper les citoyens ou aveux de faiblesse ? Les deux à n’en point douter.

Dans sa course aux mirages et autres leurres, le binôme a décidé de concentrer ses efforts autour deDelafosseHenryLigne5 la ligne 5 de tramway. Il faut dire que cela tombe plutôt bien, car si Gabrielle Henry est vice-présidente de la FNATH Hérault, association des accidentés de la vie, elle est aussi présidente de l’ « Association La ligne 5 de Tramway, c’est maintenant ! ». Une position dont le duo compte bien user. Pourtant la compétence transport du département est plus que menacée et elle ne représente que 3% du budget actuel. Il faut aussi préciser que rien ne peut se faire sans l’accord du président de la métropole de Montpellier, Philippe Saurel. Pas de quoi en faire le sujet principal de cette campagne, mais cela est plutôt utile pour qui veut éviter les vrais enjeux. Et pour cela, le duo est même prêt à faire sa propagande sur les pages Facebook favorables à la ligne 5. Tout est bon pour gagner, même rendre partisane une cause citoyenne.

Ressiguier – Dubourg (PG-EELV) : l’obsolescence programmée

Le duo formé par Europe Ecologie Les Verts et le Parti de Gauche représenté ici par Nicolas Dubourg et Muriel Ressiguier fait office d’exception dans les environs. Et pour cause. À l’Ouest, sur le canton Montpellier I, EELV part avec le PS et le PRG. A l’Est et au Nord sur les cantons Montpellier V et Montpellier-Castelnau, EELV part seul. Tandis qu’au Sud, sur le canton de Saint-Gély-du-Fesc, EELV part seul mais avec le soutien du PS. C’est à se demander si EELV à une ligne politique autre que celle de gagner des élu-e-s.

En ce qui concerne les candidats, Muriel Ressiguier est co-secrétaire départementale du Parti de gauche 34. Cette dernière était aussi la tête de liste du Front de Gauche lors des municipales, candidate sur la liste européenne de Jean-Luc Mélenchon et candidate sur la liste sénatoriale de René Revol. Au vu de ses nombreuses défaites, on peut dire qu’elle cumule les mandales. Aujourd’hui, fidèle à elle même, la voilà de retour aux cotés de Nicolas Dubourg d’Europe écologie les Verts.

Il faut dire que cela tombe bien pour celle qui lors d’une réunion du PG avait eu la brillante idée d’enlever le mot « socialisme » à « écosocialisme ». La voici donc exaucée avec un ECOlo. Enfin écolo, c’est plutôt vite dit, ce membre de la direction nationale d’EELV est loin de faire l’unanimité dans son propre camp. Il est « membre de la sensibilité la plus libérale d’EELV« , lance un ancien adhérent montpelliérain. Pour un autre militant, « il va surtout où y a de la place » ajoutant qu’ « il a un peu les dents qui rayent le parquet ». Il a « très vite grimpé dans les sphères nationales », « ça fait parti des recrues EELV qui m’ont fait fuir ce parti », annonce un troisième, proche de l’organisation écologiste.

Cette description correspond plutôt bien au parcours de Nicolas Dubourg. Adhérent au Parti socialiste, il rejoint EELV en 2010 juste avant les élections régionales où il sera candidat sur la liste héraultaise en 7e position. En 2011, il se présente sur l’ancien canton Montpellier III. Battu par Philippe Saurel au second tour, il est élu quelques mois plus tard à la direction nationale d’Europe écologie les verts, ce qui lui doit d’avoir les compliments de son adversaire d’avant, Philippe Saurel : « Je tiens à féliciter Nicolas Dubourg pour sa nomination à la Direction Nationale d’Europe Ecologie-les Verts (j’ai eu l’occasion de le faire de vive voix ce matin au téléphone) », peut-on lire sur le site de campagne du maire. Non élu au Conseil général, Nicolas Dubourg devient cependant attaché parlementaire du député EELV du Gard, Christophe Cavard.

Aujourd’hui, il est en lice pour siéger au tout nouveau Conseil départemental. Pour arriver à ses fins le duo Ressiguier – Dubourg a fait appel à Cyril Lozano pour prendre en charge leur communication de campagne. Lozano est loin d’être un illustre inconnu. Il s’était occupé de la communication de Ressiguier aux municipales. Sur le plan professionnel, il était directeur de la communication de la maire Mandroux et reste aujourd’hui fonctionnaire à la mairie de Montpellier sous les ordres de Saurel. C’est aussi un ami intime revendiqué des députés PS Assaf et Vignal. « Ensemble, nous pouvons », nous retrouver ?DubourgRessiguier

Si ce tandem est composé de deux organisations politiques, il est pourtant qualifié de « Binôme d’Europe-Ecologie-Les Verts » par le Ministère de l’Intérieur. Éric Coquerel, Secrétaire National du Parti de Gauche à la coordination politique, l’explique ainsi aux co-secrétaires de comité et de département dans un courriel daté du 8 février 2015 à 16h14 : « Nous avons essayé que le Ministère de l’Intérieur dans ce cas accepte des doubles étiquettes type FDG/EELV mais il a refusé. Si vous inscrivez cette étiquette par exemple vous êtes classées directement en DVG », après avoir alerté : « Nous vous demandons déjà de ne pas mettre PG. En effet, nous avons environ 170 candidats et si nous mettons PG, notre résultat au niveau national sera ridiculement bas ». Le Parti de Gauche n’a pas l’air au mieux de sa forme et ce n’est sûrement pas avec une telle alliance qu’il se rendra audible.

Nous l’avons déjà vu, la position d’EELV est illisible au niveau de la ville de Montpellier, mais il y a pire. Alors que le Parti de Gauche dit défendre le département et son institution, EELV est pour la suppression du conseil départemental et vante les mérites de la future giga-région Languedoc-Roussillon – Midi-Pyrénées commandée par l’Union Européenne. À l’instar de Manu Reynaud, candidat sur le canton Montpellier III, qui en a même édité une banderole. N’étant pas à une incohérence près, le tract du binôme Ressiguier – Dubourg avance même comme première proposition : « Renouvelons la représentation politique », le tout accompagné d’un petit logo : « Devenons la majorité ». Un simple petit tour sur internet permet de voir qu’Europe écologie siège déjà dans la majorité avec le Parti socialiste au niveau départemental. Volonté de duper ou perte de mémoire ? Le duo n’a pas vraiment d’excuse puisqu’il était en conférence de presse le 9 mars en compagnie de Christian Dupraz, l’élu EELV siégeant dans la majorité. Christian Dupraz qui se retrouve sur la photo du tract de campagne du concurrent Delafosse dans le cadre de la « majorité départementale ». Comprendra qui pourra.

À force de contradictions, le duo en est réduit à faire des phrases creuses et vides de sens tel que : « Créons un nouvel espace citoyen », de sorte à ne pas faire s’écrouler ce frêle château de cartes. La dernière carte à jouer était donc celle de la liste citoyenne. C’est ainsi que les remplaçants Adeline Nicoladzé et Stéphane Silice sont présentés comme étant « militante associative » et « militant écologiste ». C’est ce qu’on pourrait appeler une petite tromperie électorale. Car il s’agit en réalité de la co-secrétaire du comité Est du PG Montpellier et d’un membre du Bureau régional d’EELV. Le grand écart est assuré mais ce n’est pas une raison pour se cacher.

Cossart – Plé (FN) : la politique en kit

Pour cette élection, Marc Cossart et Paulette Plé n’auront pas grand chose à faire. À part peut-être la photo des affiches officielles. La raison ? L’utilisation d’un matériel de campagne identique pour tous les candidats estampillés Front National dans le Riwal-Jeannepays. Les fameux kits de campagne qui ont fait couler beaucoup d’encre après les législatives de 2012. D’après Libération, l’utilisation de ces kits, censée « uniformiser le message et les codes graphiques du parti, ainsi que de faciliter la tâche de candidats parfois inexpérimentés », serait obligatoire pour partir sous la bannière du FN. Mais l’affaire est plus complexe que ça.

Ces kits composés d’affiches, de photos, de journaux de campagne, et de conception de sites web sont facturés au micro-parti crée en 2010 par Marine Le Pen, « Jeanne ». Ils sont conçus par l’agence de communication Riwal dont le fondateur, Frédéric Chatillon, est un proche de Marine Le Pen et ancien président du Groupe Union Défense (GUD), un groupuscule étudiant d’extrême droite. Pour se procurer ces kits, les candidats doivent donc verser de l’argent à « Jeanne » (16 500 euros minimum lors des législatives 2012). Le micro-parti prête aussi de l’argent à ceux qui aspirent à devenir élu-e-s pour pouvoir acheter lesdits kits, avec intérêts bien entendu (6.5%). Puis si les candidats obtiennent un score assez élevé, au-dessus de 5%, l’intégralité du prêt est alors remboursé par l’État. La boucle est alors bouclée. Pour les législatives de 2012, « Jeanne » a empoché la coquette somme de 6 millions d’euros (5.8 millions d’euros pour la vente de kits et 400.000 euros perçus au travers des intérêts des prêts consentis aux candidats FN).

Dans le kit consacré aux élections départementales, le FN ne cesse de pointer du doigt les « trahisons de l’UMPS », : « UMPS : tournez la page ! », « UMP et PS, 30 ans de trahisons », « En échec total, l’UMPS doit partir ! » ou encore « l’UMPS c’est le chaos ! ». Mais le Front national est-il bien placé pour donner des leçons au vu de ses pratiques expliquées plus haut ? Ce dernier n’hésite pas à profiter des périodes d’élections pour en tirer des bénéfices sur le dos des contribuables, tout en faisant profiter ses réseaux d’amis. Même si le FN justifie ce procédé en invoquant l’article 4 de la Constitution, qui précise que les partis politiques «se forment et exercent leur activité librement». On peut toujours se demander en quoi le FN est un danger pour le système actuel. Système auquel le parti d’extrême-droite reproche d’être tenu par un petit groupe s’entraidant mutuellement en faisant du gain sur le dos des masses. À croire que le FN ne veut pas partager le gâteau mais juste se l’accaparer.

Concernant le programme, l’axe fort du Front national est le « maintien des départements et de la proximité face aux hyper-régions ». Un texte intitulé « Sauvons le département et la proximité » siège même en quatrième page du journal de campagne. Pourtant il n’est jamais fait mention du département de l’Hérault ou de sujets spécifiques au canton II. C’est normal, ce tract est imprimé au niveau national comme nous l’avons constaté. On a vu mieux comme proximité ! Le FN arrive tout de même à se faire le défenseur du monde rural et des localités tout en remplissant nos boîtes aux lettres d’une propagande écrite à 750 killomètres de là, à Paris ! La liste des contradictions est longue. Mais les deux candidats FN du canton 2, Marc Cossart et Paulette Plé, sont-ils muet ? Marc Cossart qui dit aimer le sport de combat était pourtant candidat sur la liste FN de Bédarieux aux municipales 2014. Cependant, il est peut-être plus sage de les cantonner à de la figuration. Pour un parti qui dit avoir changé, un mot de travers ferait désordre, alors autant se taire et laisser faire le staff qui est tout sauf de proximité.

Salomon – Rivas (Majorité municipale) : la différence à l’identique

Samira Salomon, conseillère municipale déléguée au logement, le dit à France 3 Languedoc-Roussillon : « Notre spécificité c’est justement de ne pas être encarté-e-s.  Donc notre dialogue il est avant tout avec les citoyens. Les binômes sauréliens c’est ça justement, c’est un appui du terrain, notre expérience part du terrain. » « Les autres aussi vont sur le terrain et dialoguent », lui rétorque le journaliste. « Euh… oui non mais nous on a surtout des expériences associatives et autres du terrain, donc euh… les autres sont plus effectivement euh, leur expérience elle est politique », répond difficilement l’élue.

Avec son binôme Patrick Rivas, également conseiller municipal et délégué au patrimoine scolaire, Samira Salomon tente de nous faire croire qu’elle n’est en rien mêlée aux partis politique. Si elle n’a pas de carte, la petite troupe a en revanche pris tous les travers des partis traditionnels. À commencer par la langue de bois ou encore le culte du chef comme le montre le terme « binômes sauréliens » qui fait référence au maire providentiel, Philippe Saurel. Quoiqu’en dise Samira Salomon, elle est bien membre d’un clan, du moins dans la tête, la structure en moins. Et c’est cela même qui permet à Philippe Saurel d’avoir les pleins pouvoirs : aucune organisation ne le régule, c’est le règne du tout puissant. À une époque, ni les empereurs ni leurs serviteurs n’avaient de partis, peut-être est-ce pour cela que Saurel s’est séparé du Parti socialiste. Mais cette manière de faire tient plus de la féodalité que de la citoyenneté.

S’il y en a un qui connait parfaitement les partis et plus particulièrement le PS, c’est bien Philippe Saurel. Comme nous le disions ici, ce dernier en est devenu militant en 1994, il est ensuite devenu conseiller national, secrétaire de la fédération de l’Hérault et secrétaire de section. Ce n’est qu’en janvier 2014 qu’il en fut exclut. Samira Salomon est donc bien hypocrite de balayer ainsi d’un revers de la main l’expérience politique tout en se réclamant d’un homme qui n’a connu que cela durant 20 ans.

Le « binôme saurélien » se garde bien de rappeler que dès novembre 2014, Philippe Saurel avait proposé un accord avec le PS 34. « Trois cantons pour la majorité municipale avec les candidats déjà désignés, trois pour le PS avec l’impossibilité faite aux colistiers de Jean-Pierre Moure d’être candidats », nous informe Midi Libre. B9_4h1BIYAIEx84Voilà une proposition au plus près des revendications associatives et des attentes du terrain. Après le refus du PS local, Philippe Saurel s’est empressé d’adresser une lettre à Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, pour l’alerter de la situation comme s’il en était encore membre.

La mandataire financière du binôme, qui était aussi celle de la députée PS Anne-Yvonne Le Dain durant sa campagne, a également un parcours plutôt à contre courant du discours de Samira Salomon. Anny Foot Masclac, c’est son nom, est en effet bien connue du PS et de Saurel. Elle était la trésorière de la 3e section du PS à Montpellier que Philippe Saurel présidait. Après son exclusion elle a même assuré l’intérim de la présidence à la place de ce dernier. Comme le monde est petit. Habitante de Castelnau-le-Lez, celle qui fut Directrice adjointe de cabinet à la Région, soutient sur son canton le binôme du Parti socialiste, Renaud Calvat – Dominique Nurit. Décidément, la rupture énoncée par Samira Salomon parait bien difficile à déceler. Si Philippe Saurel à quitté le PS ce n’est pas pour en finir avec ses pratiques ou ne plus côtoyer ce petit monde. C’est uniquement pour passer outre les statuts et les règlements afin de laisser s’exprimer sa folie des grandeurs. Un 49-3 quotidien en somme. Ne prenons pas des vessies pour des lanternes !

Francalanci – Guetron-Gouazé (UMP-UDI) : l’univers parallèle

Gérard Francalanci, membre de l’UDI, en 7e position sur la liste de Joseph Francis lors des élections municipales 2014 et Françoise Guetron-Gouazé, militante UMP partent en campagne. D’après cet ancien professeur de mathématique, le canton II « est un canton dans lequel l’UDI et l’UMP est bien représenté, la seule chose, il fallait donner, une petite, un petit espoir supplémentaire et je crois que justement cette alliance des deux partis va faire que les gens vont se réveiller et venir voter ».  C’est bien connu, le peuple n’attendait qu’une chose, l’alliance entre l’UMP et l’UDI, synonyme d’espérance et de changement. Comme on dit, l’espoir fait vivre.

 

Les électeurs du canton II de Montpellier ont donc de quoi rester perplexes. Les étiquettes valsent allègrement sous leurs yeux tandis que les discours mêlent les inepties et les incohérences. S’ils voulaient une forte abstention au soir du 22 mars, ces candidat-e-s ne s’y prendraient pas autrement. Pas sûr que les dindons de cette farce électorale se laissent ainsi fourrer dans les urnes.

2 réflexions sur “Canton 2 : La foire aux contradictions !

  1. A messieurs Hugo Daillan, et Nicolas Séné

    Amusant, votre petit article me concernant ! Dommage que ma binôme n’y soit pas représentée. La parité vous pose-t-elle un problème ?
    Quant à mes activités sportives, ont-elles un réel intérêt pour vos lecteurs ? Si ce n’est pour conforter votre manque d’intérêt; je ne vois rien d’autre !
    Quel serait selon vous, le rapport, entre mes activités sportives et la politique ?
    Combien d’années d’expérience (journalistique), avez-vous, pour pondre ce vide d’information ?
    Pour votre gouverne, messieurs ! n’oubliez pas de mentionner dans vos prochains articles, que j’aime :
    – Le café noir sans sucre
    – Le canard laqué
    – Le couscous….
    Peut-être, que cela intéressera vos lecteurs !?!?
    Soyons sérieux, messieurs ! Laissez la plume à ceux et celles, qui savent jouer de la syntaxe et ouvrir de véritables débats…
    Bien à vous, messieurs les figurants ! dans l’attente d’une réponse objective, et représentative de ce joli métier, qu’est le journalisme, je vous salue.

    Marc Cossart

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  2. ***MM HUGO DAILLAN & NICOLAS SÉNÉ:
    merci de méditer :
    >>>>N’ayant pas la force d’agir, ils dissertent<<<<
    Jean Jaurès (Extrait de Histoire socialiste).
    ….
    Respects Républicains. Bonne soirée…
    Paulette Plé (binome de Marc Cossart), ED Mtp II, 18.03.2015.

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