Alternatiba Montpellier, aux actes citoyens !

Alternatiba se veut une « dynamique citoyenne de mobilisation sur le changement climatique et de promotion des alternatives concrètes », un vaste programme ! Le mouvement a vu le jour avec la tenue du premier village Alternatiba à Bayonne en 2013, réunissant plus de 12 000 personnes. S’en est suivi un appel à créer « 10, 100, 1000 villages des alternatives en Europe ! ». Ce dernier a trouvé un écho car depuis dix autres villages ont été organisés (Nantes, Bordeaux, etc). Pour se faire connaitre du grand public et faire passer son message, Alternatiba a lancé le Tour Alternatiba. Un parcours de plus de 5000 kilomètres en 187 étapes, traversant 6 pays avec des vélos tandem. Son passage à Montpellier le 19 juin a d’ailleurs été un succès. Le Tour se clôturera à Paris à quelques semaines de la COP21, conférence internationale censée aboutir à « un accord universel et contraignant permettant de lutter efficacement contre le dérèglement climatique ». C’est dans cette optique qu’Alternatiba veut faire monter la pression citoyenne. Le point culminant de la mobilisation sera le village mondial des alternatives de Paris du 5 au 6 décembre. L’événement sera accompagné par pas moins de 60 festivals des alternatives dans toute l’Europe, entre juin et octobre 2015, dont celui de Montpellier qui se tiendra le 27 septembre au Parc Sophie Desmarets dans le quartier de La Paillade.

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Un cheveu écolo dans la soupe libérale

Le rituel du jeudi, c’est : 17h, le panier de légumes au local de Modulauto. L’entreprise d’autopartage à Montpellier met ses bureaux à disposition des producteurs de la coopérative Terracoopa. « C’est dans la logique de notre projet », explique Olivier, co-fondateur de la voiture socialisée assurant ainsi la convergence des alternatives au tout-productiviste. Les citadins viennent retirer-là un morceau de campagne où s’entremêlent choux, betteraves, pommes de terre, courges, etc. Mais pas que. Des dégustations permettent de faire rencontrer le contestataire des villes avec son alter-ego des champs. C’est, en fait, un réseau social du légume qui retisse les liens par l’assiette. Lire la suite