Il y a dix ans, en 2005, se déroulait en France un référendum sur le traité établissant une constitution pour l’Europe (TCE) aussi nommé traité de Rome. Malgré un soutien des grands médias nationaux et de la quasi totalité des partis politiques pour le « oui », c’est bien le « non » qui est arrivé en tête du scrutin avec 54.67% le soir du 29 mai. Le même résultat sera constaté aux Pays-Bas trois jours plus tard (61.6% contre) tandis que d’autres pays comme l’Allemagne ou la Grèce se sont contentés d’une ratification parlementaire. Ce « non » sera synonyme de l’abandon (provisoire) du TCE mais aussi de la fin des référendums en France. Véritable revers pour la classe politique dirigeante et événement marquant le début d’une Union européenne (UE) construite sans le peuple, le vote sur le TCE retrouve dix ans après un écho retentissant avec l’actualité grecque et mérite que l’on s’y replonge d’un point de vue local. Lire la suite
Archives de Tag: André Vezinhet
Nos élus subventionnent le privé au détriment du public !
« C’est la crise ! », rabâchent les élus de tous bord pour justifier les coupes drastiques dans les budgets. L’austérité se généralise effectivement dans l’ensemble des collectivités saccageant toujours plus les services publics. On pourrait alors légitimement penser que les élus dépensent avec parcimonie les deniers publics pour le bien commun. Pas de roses sans épines ! a scruté de plus près les délibérations de la ville et de la métropole de Montpellier ainsi que du Conseil départemental de l’Hérault. Et, surprise, les élus subventionnent allègrement le secteur privé ! Au détriment des emplois publics et des associations. Lire la suite
Canton 2 : La foire aux contradictions !
Après avoir analysé la situation politique sur le canton Montpellier I, Pas de roses sans épines poursuit son décryptage en passant au canton II, aussi 16e canton de l’Hérault. Modification des compétences, redécoupage des cantons, tout est chamboulé. Pourtant les 22 et 29 mars, il faudra bien élire vos deux représentants qui siègeront parmi les 50 conseillers départementaux. Petit éclairage sur ce nouveau territoire électoral qui comprend Les Cévennes, Saint-Clément, Cité Astruc, Clémentville, Père Soulas, Saint-Priest, Hôpitaux-Facultés, le Zoo du Lunaret, le Plan des Quatre-Seigneurs, Vert-Bois et Euromédecine. Lire la suite
Canton 1 : À l’assaut des quartiers populaires !
Les 22 et 29 mars prochains auront lieu les élections départementales. A cette occasion la ville de Montpellier a été divisée en cinq cantons. Pas de roses sans épines a décidé d’analyser et de décrypter la situation politique sur chacun de ces territoires électoraux, à commencer par le premier. Le canton Montpellier I, aussi 15e canton de l’Hérault, comprend les quartiers suivants : La Paillade, Les Hauts-de-Massane, Mosson, Alco, Celleneuve, Le Petit-Bard, La Pergola, Les Cévennes, Malbosc et la commune de Grabels. Nombre de ces quartiers sont en zone prioritaires, c’est-à-dire que plus de la moitié de la population résidente se situe en dessous du plafond de 11 600€ par an. Dans ces territoires souvent délaissés ou livrés à eux-mêmes le département joue un rôle essentiel dans le domaine de la culture, du social, du sport ou encore de la santé. Les nombreuses structures du conseil départemental sur le canton en témoigne (Hérault Habitat, Pierrevives, Halles de sport). Mais qui sont donc les candidat-e-s en lice pour siéger au 1000, rue d’Alco ? Petit tour d’horizon.
Élections départementales : ne demandez pas le programme !
Les listes pour les élections départementales dans l’Hérault viennent d’être clôturées pour le premier tour du 22 mars prochain. La préfecture relève 135 binômes paritaires dans le département, soit 270 candidats. Sur les cinq cantons de Montpellier, il y a 34 binômes (68 candidats) qui se disputent les places au Conseil départemental (ex-Conseil général). La campagne est donc lancée et reste poussive. Et à regarder de près les premiers documents de propagande, on remarque que beaucoup ne semblent même pas connaître l’institution dans laquelle ils briguent un mandat.
Si avec la réforme territoriale actuelle, les compétences n’ont pas encore été dispatchées entre métropole et département, il suffit pourtant de partir sur les grandes compétences inhérentes à l’échelon départemental. Le manque de fond politique ne va pas mobiliser en masse des citoyens déjà largement atterrés par leurs représentants. Pour cette élection, surtout, ne demandez pas le programme !
Du Conseil général révolutionnaire au Conseil départemental austéritaire
Dans ce contexte, aucun programme n’apparaît encore clairement. Les candidats sortis du bois se félicitant ici ou là de leurs accords et se contentant de balancer des banalités à la presse. Il est à parier que les idées ne seront pas au cœur de cette courte campagne qui promet d’être soporifique. Les enjeux sont pourtant de taille pour une institution, le « département », qui est aujourd’hui en danger. Pas de roses sans épines ! décide de mettre en débat des éléments qui, à notre avis, devrait faire partie des programmes. Mais avant d’aborder le fond, faisons un petit rappel historique et l’état des lieux actuel d’une énième réforme territoriale.
Départementales : « la gauche » sans fond !
Les années passent et les élections s’enchaînent. Ainsi en va-t-il de la saine vie démocratique de notre République. Un an après les élections municipales, les citoyens vont devoir se prononcer en mars prochain pour élire leurs représentants au Conseil départemental (ex-Conseil général). La campagne se lance tranquillement. Pas de roses sans épines ! vous propose un tour d’horizon des stratégies de « la gauche » sur les cantons de l’Hérault s’appuyant en partie sur des documents internes.
Une chose est sûre : vous ne croulerez pas sous les arguments de fond politique. Les Politburo héraultais sont effectivement concentrés sur les petites combines pour décrocher des postes. Dans l’Hérault, la lutte des places a depuis longtemps remplacé la lutte des classes. Hauts les cœurs Camarades, plongez dans la tambouille locale ! Lire la suite