À Montpellier, les multinationales sont comme un poison dans l’eau !

Les élus de la métropole de  Montpellier sont désormais passés maîtres dans l’art de l’esbroufe. Philippe Saurel, maire-président, tient bon la barre de la collectivité avec ses moussaillons obéissant au doigt et à l’œil. La communication est la feuille de route de Montpellier Méditerranée Métropole (3M) servant l’égo, unique ligne d’horizon de nos dirigeants en mal de fond politique. Le dossier de l’eau est un exemple caractéristique de cette façon de faire soi-disant de « la politique autrement », chère à Saurel. Ainsi, avec la mise en place de la régie publique au 1er janvier 2016, les multinationales n’auraient plus leur place dans la gestion de l’eau. Une habile manœuvre pour noyer les réelles actions politiques. Pas de roses sans épines ! a plongé la tête la première dans le bain de la métropole. Et, une chose est sûre, le citoyen va continuer de boire la tasse. Lire la suite

Il y a 10 ans le Languedoc-Roussillon disait un grand NON à l’Europe de la finance

Il y a dix ans, en 2005, se déroulait en France un référendum sur le traité établissant une constitution pour l’Europe (TCE) aussi nommé traité de Rome. Malgré un soutien des grands médias nationaux etRésultats_référendum_constitution_européenne de la quasi totalité des partis politiques pour le « oui », c’est bien le « non » qui est arrivé en tête du scrutin avec 54.67% le soir du 29 mai. Le même résultat sera constaté aux Pays-Bas trois jours plus tard (61.6% contre) tandis que d’autres pays comme l’Allemagne ou la Grèce se sont contentés d’une ratification parlementaire. Ce « non » sera synonyme de l’abandon (provisoire) du TCE mais aussi de la fin des référendums en France. Véritable revers pour la classe politique dirigeante et événement marquant le début d’une Union européenne (UE) construite sans le peuple, le vote sur le TCE retrouve dix ans après un écho retentissant avec l’actualité grecque et mérite que l’on s’y replonge d’un point de vue local. Lire la suite

René Revol, l’apparatchik

Pas de roses sans épines ! poursuit son herbier politique en épinglant les élus de la métropole de Montpellier. Ainsi, il est toujours intéressant de faire l’historique des parcours politiques au regard des actions d’aujourd’hui pour comprendre ces personnages qui nous gouvernent. Après s’être intéressé à Philippe Saurel maire divers droite se révèlant être un vrai baron de province, nous nous intéressons à l’un de ses fidèles vice-présidents : René Revol. Lire la suite

Canton 2 : La foire aux contradictions !

Après avoir analysé la situation politique sur le canton Montpellier I, Pas de roses sans épines poursuit son décryptage en passant au canton II, aussi 16e canton de l’Hérault. Modification des compétences, redécoupage des cantons, tout est chamboulé. Pourtant les 22 et 29 mars, il faudra bien élire vos deux représentants qui siègeront parmi les 50 conseillers départementaux. Petit éclairage sur ce nouveau territoire électoral qui comprend Les Cévennes, Saint-Clément, Cité Astruc, Clémentville, Père Soulas, Saint-Priest, Hôpitaux-Facultés, le Zoo du Lunaret, le Plan des Quatre-Seigneurs, Vert-Bois et Euromédecine. Lire la suite

Eau : quand l’Etat expérimente le socialisme, nos élus n’en veulent même pas !

En Languedoc-Roussillon en général et sur le territoire de la métropole de Montpellier en particulier, les élus ne eau-municipaleveulent pas s’occuper des populations les plus précaires. L’expérimentation de l’Etat sur la tarification sociale de l’eau est un exemple flagrant ! Expérimentation que nos chers élus ont pudiquement préféré ignorer.

Le Languedoc-Roussillon détient pourtant un triste record : celui de l’une des régions « les plus concernées par la pauvreté en France métropolitaine », explique l’Insee s’appuyant sur une étude effectuée en 2011 (Insee Analyses n°5, décembre 2014). Dans notre région, 508 000 personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté, 20% de la population est « considérées comme pauvre, contre 14% au niveau national », analyse l’institut. A savoir que le seuil de pauvreté est fixé à 60 % du niveau de vie médian national, soit 977 € par mois pour une personne seule. Lire la suite