Les samedi 28 et dimanche 29 novembre 2015 doivent être les jours phares de la mobilisation citoyenne sur les questions climatiques. Paris, Johannesburg, Berlin, Sydney, Ottawa, Barcelone, c’est aux quatre coins de la planète que s’organise la Marche mondiale pour le climat. Une pression populaire nécessaire à la veille de l’ouverture de la COP21. Malheureusement les attentats qui ont frappé la capitale le 13 novembre dernier ont largement terni le paysage et abasourdi plus d’un citoyen. Après un deuil nécessaire, les organisations ont tout de même souhaité poursuivre la mobilisation en insistant sur le vivre-ensemble. C’était sans compter le coup de grâce législatif du gouvernement noircissant encore le tableau. En effet, quelques jours après les événements tragiques, députés et sénateurs votent la prolongation de l’état d’urgence pour trois mois, renforçant par la même les pouvoirs policiers. Le Premier ministre, Manuel Valls lâchera même : « On doit parfois restreindre nos libertés pour assurer la sécurité des Français ». Peu de temps après le couperet tombe, la marche parisienne est interdite et il en sera de même dans toutes les villes : Toulouse, Pau, Bordeaux, La Rochelle, Rennes ou encore Montpellier où la nouvelle est arrivée par communiqué de presse de la préfecture à moins de quatre jours de la manifestation. Lire la suite