René Revol, l’apparatchik

Pas de roses sans épines ! poursuit son herbier politique en épinglant les élus de la métropole de Montpellier. Ainsi, il est toujours intéressant de faire l’historique des parcours politiques au regard des actions d’aujourd’hui pour comprendre ces personnages qui nous gouvernent. Après s’être intéressé à Philippe Saurel maire divers droite se révèlant être un vrai baron de province, nous nous intéressons à l’un de ses fidèles vice-présidents : René Revol. Lire la suite

La Mogère : gare aux imposteurs !

Avec les élections départementales, le débat autour de la construction d’une seconde gare à Montpellier a été ranimé. La secrétaire nationale d’Europe écologie les verts (EELV), Emmanuelle Cosse, le maire de Grabels et membre du bureau national du Parti de gauche (PG), René Revol, le député européen, José Bové, le député du Gard, Christophe Cavard, l’ancien conseiller général de l’Hérault, Christian Dupraz : tous ont dit leur refus de voir sortir de terre la Gare Sud de France, aussi dite gare de la Mogère. Durant cette campagne l’intégralité des binômes d’EELV et du Front de Gauche ont axé leurs programmes autour de cette problématique. Pas de roses sans épines profite donc de ce coup de projecteur pour faire le point politique, citoyen et médiatique sur le sujet. Lire la suite

Où est passé le socialisme du quotidien ?

Au lendemain du premier tour des élections départementales, le constat est sans appel : l’extrême-droite est présente au second tour dans vingt-deux cantons sur vingt-cinq dans l’Hérault. À Montpellier, le FN sera présent dans quatre cantons sur cinq dimanche prochain ! Le 22 février, nous écrivions : « On comprend que ce n’est pas le fond politique qui préoccupe. (…) Pendant ce temps-là, l’Hérault prend le risque de devenir d’un bleu azur moucheté de taches brunes. » Pas besoin d’être grand clerc, il suffisait de constater le vide politique des programmes des partis. Quant à « la gauche sans fond », elle a depuis longtemps déserté le terrain idéologique pour se draper dans l’effroi face à la montée du FN. Quand ce cercle vicieux s’accélère, c’est la République qui est pris de vertige. Et les citoyen-ne-s ont la nausée.

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Canton 3 : au centre des convoitises !

Les 22 et 29 mars prochains, les citoyens sont invités à élire leurs conseillers départementaux. Après les cantons I et II, Pas de roses sans épines ! s’intéresse au 3 canton de Montpellier, aussi 17 canton de l’Hérault, composé des Aubes, la Pompignane, l’Ecusson, la Comédie, les Beaux-Arts, Antigone, Parc à Ballons, Rives du Lez, Richter, Port-Marianne, Odysseum, Jardins de la Lironde et Grammont. Ce territoire comprend l’ancien canton de Philippe Saurel, maire de Montpellier. Le binôme qui en ressortira victorieux  sera un vrai symbole contre l’hyper-maire. « Les Sauréliens » ont donc la pression. Lire la suite

Élections départementales : et la culture dans tout ça ?

« J’étais si heureuse de jouer dans ce festival. Mais je ne suis pas nostalgique. Je veux me battre ! », dit une lycéenne. « Y aura-t-il une suite ? oui ! », enchaîne une seconde. Le 13 mars dernier, sur une scène improvisée dans le hall d’entrée du Domaine d’Ô, acteurs de la culture et citoyens sont venus assistés à la soirée d’annulation du festival Hybrides. Les enjeux de la culture dans notre République est le thème de la soirée. Julien Bouffier, créateur du festival amputé de ses subventions par la mairie de Montpellier, a invité des artistes à prendre le micro pour débattre dans ce lieu géré par le Conseil général de l’Hérault. À elle seule, cette soirée est le symbole de l’évolution des politiques culturelles dans notre pays. À quelques jours du premier tour des élections départementales, cela prend une autre dimension. Lire la suite

Canton 2 : La foire aux contradictions !

Après avoir analysé la situation politique sur le canton Montpellier I, Pas de roses sans épines poursuit son décryptage en passant au canton II, aussi 16e canton de l’Hérault. Modification des compétences, redécoupage des cantons, tout est chamboulé. Pourtant les 22 et 29 mars, il faudra bien élire vos deux représentants qui siègeront parmi les 50 conseillers départementaux. Petit éclairage sur ce nouveau territoire électoral qui comprend Les Cévennes, Saint-Clément, Cité Astruc, Clémentville, Père Soulas, Saint-Priest, Hôpitaux-Facultés, le Zoo du Lunaret, le Plan des Quatre-Seigneurs, Vert-Bois et Euromédecine. Lire la suite

Élections départementales : des candidats sans budget ni compétences !

La campagne des élections départementales prend son envol dans l’Hérault à l’abri des citoyens. Difficile d’y voir clair à quinze jours du premier tour dans le contexte d’une réforme territoriale totalement inaudible pour qui ne plonge pas dans les textes officiels. Les médias en font le minimum syndical relayant la propagande insipide de candidat-e-s qui semblent, pour le coup, totalement à côté de la plaque. Ils piochent ici ou là des thèmes dans le vent démontrant qu’ils ne connaissent pas la collectivité au sein de laquelle ils prétendent représenter leurs concitoyen-ne-s. Pourtant, avec un simple ordinateur, une connexion Internet et un peu de jugeote, ils pourraient offrir une campagne digne des enjeux du département.

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Journée pour les droits des femmes : et les 364 autres ?

A l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes qui a lieu tous les 8 mars, Pas de roses sans épines a décidé de dresser un petit bilan sur la situation à Montpellier. Dans notre ville, les inégalités hommes/femmes sont criantes. Le taux d’activité des 25-54 ans est de 89% chez les hommes et de 81% chez les femmes alors que le salaire net horaire moyen passe de 14 euros pour les hommes à 12 euros pour les femmes. Tandis que cette journée est de plus en plus dévoyée par des marques qui y voient la célébration de l’idéal féminin, il est plus que nécessaire de revenir au cœur du problème. Les inégalités ont la vie longue et Montpellier ne fait pas exception. Lire la suite