Élections départementales : les masques tombent !

La vie démocratique de ces dernières années est de plus en plus rude pour l’électorat de gauche. Les élections départementales en sont un exemple de plus. Dans l’Hérault, l’extrême-droite arrive au second tour dans vingt-deux cantons sur vingt-cinq. En ne se battant plus pour des idées, la gauche dans son ensemble a déçu. Et fait du même coup le jeu d’un Front national tapi dans l’ombre de ses ambitions électoralistes. Les appels pour le second tour sont désormais connus. Et, sur fond de préparation des élections régionales, les masques tombent ! Lire la suite

Élections départementales : des candidats sans budget ni compétences !

La campagne des élections départementales prend son envol dans l’Hérault à l’abri des citoyens. Difficile d’y voir clair à quinze jours du premier tour dans le contexte d’une réforme territoriale totalement inaudible pour qui ne plonge pas dans les textes officiels. Les médias en font le minimum syndical relayant la propagande insipide de candidat-e-s qui semblent, pour le coup, totalement à côté de la plaque. Ils piochent ici ou là des thèmes dans le vent démontrant qu’ils ne connaissent pas la collectivité au sein de laquelle ils prétendent représenter leurs concitoyen-ne-s. Pourtant, avec un simple ordinateur, une connexion Internet et un peu de jugeote, ils pourraient offrir une campagne digne des enjeux du département.

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Élections départementales : ne demandez pas le programme !

Les listes pour les élections départementales dans l’Hérault viennent d’être clôturées pour le premier tour du 22 mars prochain. La préfecture relève 135 binômes paritaires  dans le département, soit 270 candidats. Sur les cinq cantons de Montpellier, il y a 34 binômes (68 candidats) qui se disputent les places au Conseil départemental (ex-Conseil général). La campagne est donc lancée et reste poussive. Et à regarder de près les premiers documents de propagande, on remarque que beaucoup ne semblent même pas connaître l’institution dans laquelle ils briguent un mandat.

Si avec la réforme territoriale actuelle, les compétences n’ont pas encore été dispatchées entre métropole et département, il suffit pourtant de partir sur les grandes compétences inhérentes à l’échelon départemental. Le manque de fond politique ne va pas mobiliser en masse des citoyens déjà largement atterrés par leurs représentants. Pour cette élection, surtout, ne demandez pas le programme !

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2015 : voeux pour une autre militance

Les auteurs de ce blog prennent part à une réflexion collective autour du militantisme politique. Nous avons milité au sein d’un parti et nous nous sommes confrontés, comme beaucoup, à la rigidité de la structure au seul profit de quelques uns et au détriment du fond politique. Nous avons déjà expliquer notre départ de cette organisation ici. Il nous semble important de partager la réflexion ci-dessous pour que vive une « autre militance ». Lire la suite

A la Ferme des Animaux, les cochons sont rois !

Pour fêter la millième vue de ce blog, nous vous proposons une nouvelle version de Pas de roses sans épines ! Nous recentrons aussi son objet : « Le blog de l’info qui pique à Montpellier ! » Effectivement, les choses se sont accélérées ces derniers jours qui nous obligent à revoir quelques détails.

Ainsi, les auteurs de ce blog étaient membres, jusqu’à hier encore, du Parti de Gauche dans l’Hérault. Mais une lettre émanant des deux co-secrétaires, Joël Vézinhet et Muriel Ressiguier, cachés sous le vocable « secrétariat départemental du PG 34 », nous oblige à aller jusqu’au bout de notre démarche. Nous vous laissons découvrir cette charmante missive tout droit sorti de temps anciens. Nous vous l’assurons, elle a pourtant été rédigée ce mois de décembre 2014 ! Goûtez par vous-mêmes la prose : Lire la suite

Flashback et mise en garde : des sénatoriales contre et sans le peuple

Au fil du temps, les élections passent. La désignation des têtes de liste, la conception du programme puis la campagne pure et dure (collage, tractages sur les marchés, etc.), toute cette logistique du quotidien qui galvanise et épuise le militant. En mars prochain auront lieu les élections départementales puis les régionales en fin d’année 2015. A Montpellier aussi, les élections passent. Mais pour que vive la démocratie, il serait bien que les pratiques ne restent pas. Analyse. Lire la suite

L’adolescent et l’apparatchik

« La France, le pays qui a inventé le mot bureaucratie », raconte la voix-off du documentaire « L’ENA, miroir d’une Nation » (1). Dans ce film, nous plongeons en plein cœur de la formation de l’élite de l’Administration. Constamment comparée à une religion, nous comprenons que cette formation érige l’Etat et le Bien Public comme valeurs de « l’idéologie républicaine« . La Gestion est un dogme « au service de l’Etat administratif à la française » dont le management d’entreprise instille désormais sa logique.

Avant de reprendre une série d’articles sur l’écosocialisme, nous nous intéresserons une fois encore à l’organisation des partis politiques. Nous ne pouvons en faire l’impasse. Partout, cette organisation est pointée du doigt par les militant-es avec la sensation que le parti politique n’est plus l’outil adéquat pour répondre aux urgences sociales du pays.Trop lourde, la machinerie semble dépassée sous des tonnes de statuts régentant les moindres faits et gestes de ses militants au moment où l’instantanéité des réseaux et l’urgence sociale requiert une souplesse quotidienne. Pour ses militant-es, le parti est un peu la religion d’Etat des élèves de l’ENA. Lire la suite

Pour un Fab Lab politique !

Un homme d’une soixantaine d’années jette un œil sur la table drapée de rouge. J’en profite :

– Bonjour, vous souhaitez signer pour la 6ème République ?

– Je ne fais pas de politique, me répond-il.

– Pourtant, je suis sûr que comme nous, vous êtes confrontés aux problèmes des logements trop chers ou de l’emploi ?

ça lui parle. Je poursuis :

– Par exemple, est-ce que vous trouvez normal que le gouvernement donne 40 milliards d’euros au Medef alors qu’avec cet argent, on pourrait faire une vraie politique de formation pour les jeunes ou des départs à la retraite à 60 ans ? Tout ça, c’est politique ! Lire la suite