Il y a 10 ans le Languedoc-Roussillon disait un grand NON à l’Europe de la finance

Il y a dix ans, en 2005, se déroulait en France un référendum sur le traité établissant une constitution pour l’Europe (TCE) aussi nommé traité de Rome. Malgré un soutien des grands médias nationaux etRésultats_référendum_constitution_européenne de la quasi totalité des partis politiques pour le « oui », c’est bien le « non » qui est arrivé en tête du scrutin avec 54.67% le soir du 29 mai. Le même résultat sera constaté aux Pays-Bas trois jours plus tard (61.6% contre) tandis que d’autres pays comme l’Allemagne ou la Grèce se sont contentés d’une ratification parlementaire. Ce « non » sera synonyme de l’abandon (provisoire) du TCE mais aussi de la fin des référendums en France. Véritable revers pour la classe politique dirigeante et événement marquant le début d’une Union européenne (UE) construite sans le peuple, le vote sur le TCE retrouve dix ans après un écho retentissant avec l’actualité grecque et mérite que l’on s’y replonge d’un point de vue local. Lire la suite

René Revol, l’apparatchik

Pas de roses sans épines ! poursuit son herbier politique en épinglant les élus de la métropole de Montpellier. Ainsi, il est toujours intéressant de faire l’historique des parcours politiques au regard des actions d’aujourd’hui pour comprendre ces personnages qui nous gouvernent. Après s’être intéressé à Philippe Saurel maire divers droite se révèlant être un vrai baron de province, nous nous intéressons à l’un de ses fidèles vice-présidents : René Revol. Lire la suite

Saurel, le baron de province

Quelles sont les racines politiques de Philippe Saurel, le maire divers droite et président de la métropole de Montpellier ? L’envie de pouvoir avons-nous envie de répondre. Quelle est sa vision politique ? La mainmise sur le pouvoir local analysons-nous de ses actions politiques. À regarder de plus près son parcours, on comprend que ce ne sont pas les idéaux des Lumières qui l’animent. Bien au contraire, au moment de la fusion des régions, Saurel apparaît tel qu’il semble avoir toujours été : un baron de province aux valeurs bien conservatrices. Lire la suite

Canton 2 : La foire aux contradictions !

Après avoir analysé la situation politique sur le canton Montpellier I, Pas de roses sans épines poursuit son décryptage en passant au canton II, aussi 16e canton de l’Hérault. Modification des compétences, redécoupage des cantons, tout est chamboulé. Pourtant les 22 et 29 mars, il faudra bien élire vos deux représentants qui siègeront parmi les 50 conseillers départementaux. Petit éclairage sur ce nouveau territoire électoral qui comprend Les Cévennes, Saint-Clément, Cité Astruc, Clémentville, Père Soulas, Saint-Priest, Hôpitaux-Facultés, le Zoo du Lunaret, le Plan des Quatre-Seigneurs, Vert-Bois et Euromédecine. Lire la suite

Le Gargantua des mandats en campagne perpétuelle

A l’occasion du deuxième tour des élections municipales de mars 2014 « les clés de la ville » de Montpellier ont changé de mains. Philippe Saurel, dissident du Parti socialiste, a effectivement repris le bail d’Hélène Mandroux (PS). Menant une campagne sur le thème de la « liste citoyenne » opposée à « Solférino » qui « n’est pas propriétaire de la ville », tout en voulant « tourner la page d’un système à bout de souffle », « l’ancien monde », Saurel  ne cessera de le marteler : son « seul parti c’est Montpellier ! ». Le nouvel édile ne sort pourtant pas de l’œuf. Ancien conseiller national, secrétaire de la fédération de l’Hérault et secrétaire de section du PS, il fait même figure de professionnel de la politique. Conseiller municipal de Montpellier de 1995 à 2014, conseiller général de l’Hérault de 1998 à 2014 et suppléant de la députée de la 2e circonscription de l’Hérault depuis 2012, l’homme est un habitué du sérail et du cumul. Aujourd’hui, maire de la huitième ville de France, Philippe Saurel n’est pas rassasié pour autant. Zoom sur cet ogre électif qui pour parvenir à ses fins n’hésite pas à bannir le fond politique et devenir une vraie bête de scène. Lire la suite

Flashback et mise en garde : des sénatoriales contre et sans le peuple

Au fil du temps, les élections passent. La désignation des têtes de liste, la conception du programme puis la campagne pure et dure (collage, tractages sur les marchés, etc.), toute cette logistique du quotidien qui galvanise et épuise le militant. En mars prochain auront lieu les élections départementales puis les régionales en fin d’année 2015. A Montpellier aussi, les élections passent. Mais pour que vive la démocratie, il serait bien que les pratiques ne restent pas. Analyse. Lire la suite