« Ici on ne sert pas les moches ni les handicapés ! »

À Montpellier, les cafetiers ont le sens de l’humour. « Ici, on ne sert pas les moches ni les handicapés », a dit un jour l’un d’eux à Dominique Minana, présidente d’Hactions, une association qui lutte pour l’accessibilité des personnes en situation de handicap.

Régulièrement mise à l’écart des terrasses des cafés, elle décide de faire un testing avec les bénévoles de son association. Nous l’avons suivi pour constater comment ses commandes étaient traitées. L’occasion de comprendre à quoi font face quotidiennement ces hommes et ces femmes en fauteuil roulant. Lire la suite

Élections départementales : et la culture dans tout ça ?

« J’étais si heureuse de jouer dans ce festival. Mais je ne suis pas nostalgique. Je veux me battre ! », dit une lycéenne. « Y aura-t-il une suite ? oui ! », enchaîne une seconde. Le 13 mars dernier, sur une scène improvisée dans le hall d’entrée du Domaine d’Ô, acteurs de la culture et citoyens sont venus assistés à la soirée d’annulation du festival Hybrides. Les enjeux de la culture dans notre République est le thème de la soirée. Julien Bouffier, créateur du festival amputé de ses subventions par la mairie de Montpellier, a invité des artistes à prendre le micro pour débattre dans ce lieu géré par le Conseil général de l’Hérault. À elle seule, cette soirée est le symbole de l’évolution des politiques culturelles dans notre pays. À quelques jours du premier tour des élections départementales, cela prend une autre dimension. Lire la suite

Élections départementales : ne demandez pas le programme !

Les listes pour les élections départementales dans l’Hérault viennent d’être clôturées pour le premier tour du 22 mars prochain. La préfecture relève 135 binômes paritaires  dans le département, soit 270 candidats. Sur les cinq cantons de Montpellier, il y a 34 binômes (68 candidats) qui se disputent les places au Conseil départemental (ex-Conseil général). La campagne est donc lancée et reste poussive. Et à regarder de près les premiers documents de propagande, on remarque que beaucoup ne semblent même pas connaître l’institution dans laquelle ils briguent un mandat.

Si avec la réforme territoriale actuelle, les compétences n’ont pas encore été dispatchées entre métropole et département, il suffit pourtant de partir sur les grandes compétences inhérentes à l’échelon départemental. Le manque de fond politique ne va pas mobiliser en masse des citoyens déjà largement atterrés par leurs représentants. Pour cette élection, surtout, ne demandez pas le programme !

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