Dans une ville comme Montpellier où le taux de pauvreté atteint plus de 25%, la crise sociale est plus prégnante qu’ailleurs. Les poches de résistance semblent réduites à peau de chagrin devant le dénuement d’un grand nombre d’habitant-e-s. Dans ce contexte, l’éducation populaire devrait constituer le noyau dur d’une réelle transformation sociale. Mais comme ailleurs, les acteurs de l’ « éduc’ pop' » courent après un quotidien où la marchandisation des formations a pris le pas sur l’émancipation de l’être humain. À un mois du 11ème congrès des Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active (CEMEA) à Grenoble, l’antenne montpelliéraine a organisé une rencontre avec Jacques Ladsous. Le résistant et pédagogue est revenu sur l’histoire des CEMEA et de l’éducation populaire en donnant son analyse de leur évolution. Un véritable bain de jouvence militant. Lire la suite