Sébastien Denaja, le député censeur

Jusqu’en février 2016, la France est donc en état d’urgence. Un état d’exception qui confère des pouvoirs étendus aux forces de l’ordre sous la houlette des préfets. Le pouvoir judiciaire est quant à lui réduit à sa portion congru tandis que les libertés se rabougrissent à vue d’œil. Perquisitions en pagaille, assignation à résidence, interdiction de manifestations, le pays est plongé dans un état sécuritaire sans précédent. Et cela grâce à des députés qui obéissent à l’exécutif le doigt sur la couture du pantalon. Dans l’Hérault, le député Sébastien Denaja a participé allègrement à ce déni de liberté voulant même le rétablissement de la censure. Portrait d’un député censeur. Lire la suite

Il y a 10 ans le Languedoc-Roussillon disait un grand NON à l’Europe de la finance

Il y a dix ans, en 2005, se déroulait en France un référendum sur le traité établissant une constitution pour l’Europe (TCE) aussi nommé traité de Rome. Malgré un soutien des grands médias nationaux etRésultats_référendum_constitution_européenne de la quasi totalité des partis politiques pour le « oui », c’est bien le « non » qui est arrivé en tête du scrutin avec 54.67% le soir du 29 mai. Le même résultat sera constaté aux Pays-Bas trois jours plus tard (61.6% contre) tandis que d’autres pays comme l’Allemagne ou la Grèce se sont contentés d’une ratification parlementaire. Ce « non » sera synonyme de l’abandon (provisoire) du TCE mais aussi de la fin des référendums en France. Véritable revers pour la classe politique dirigeante et événement marquant le début d’une Union européenne (UE) construite sans le peuple, le vote sur le TCE retrouve dix ans après un écho retentissant avec l’actualité grecque et mérite que l’on s’y replonge d’un point de vue local. Lire la suite

Collège des Aiguerelles : le village gaulois républicain résiste à l’empire libéral !

Statu quo au collège des Aiguerelles bloqué par les parents d’élèves depuis le 16 mars dernier. Alors qu’ils occupent désormais l’établissement jour et nuit, Armande Le Pellec Muller, la rectrice, reste droite dans ses bottes. Elle ne lâche pas la moindre petite heure alors qu’elle en retire cinquante-cinq à la rentrée prochaine. Elle préfère d’ailleurs laisser entrer les entreprises privées par la grande porte de l’école républicaine tout en manœuvrant en sous-main dans ce conflit. De leur côté, les parents continuent de défendre une toute autre idée de l’éducation de la République. Face à l’envahisseur libéral, le village gaulois résiste ! Lire la suite