Les élections régionales 2015 approchent, et nombreux sont les candidats à voir la victoire des indépendantistes catalans en Espagne de septembre dernier comme un exemple. Même si la situation est très différente dans la région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon, ce scrutin a permis de montrer la capacité de mobilisation des régionalistes, si bien que l’élection locale s’est transformée en un référendum pour ou contre l’indépendance de cette autonomie espagnole. Ici rien de tout cela mais la présence d’une niche occitaniste galvanisée par ce résultat voisin et donc prête à voter en masse dans la nouvelle grande région n’a pas laissée indifférents les prétendants à la tête du conseil régional. Alors que l’abstention s’annonce une nouvelle fois très élevée et que les mouvements politiques peinent à mobiliser, chaque communauté capable de créer une dynamique et de rapporter des voix fait office de pépite pour les différentes têtes de listes. Pour elles, l’événement à ne pas manquer était la grande mobilisation pour l’occitan du 24 octobre dernier à Montpellier. Comme on pouvait le prévoir, tout le gratin était présent. Lire la suite
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Élections régionales : la fabrique des citoyens !
Les 6 et 13 décembre prochains, nous serons appelés aux urnes pour élire le Conseil régional de la nouvelle région fusionnée Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. La campagne va véritablement prendre son envol courant septembre. Cette dernière élection avant les présidentielles de 2017 sonne un peu comme une répétition générale des forces en présence. Avec le désaveu des organisations politiques, lesdites forces sont quelques peu bousculées et peinent à ramener les électeurs vers eux. Les partis politiques ont mis à profit la période estivale pour élaborer leurs stratégies. Et on dénote un regain d’intérêt pour « les citoyens » qui seraient accueillis à bras ouverts sur les listes. À y regarder de plus près, les partis se sont recyclés en parfaite fabrique de citoyens ! Lire la suite
Il y a 10 ans le Languedoc-Roussillon disait un grand NON à l’Europe de la finance
Il y a dix ans, en 2005, se déroulait en France un référendum sur le traité établissant une constitution pour l’Europe (TCE) aussi nommé traité de Rome. Malgré un soutien des grands médias nationaux et de la quasi totalité des partis politiques pour le « oui », c’est bien le « non » qui est arrivé en tête du scrutin avec 54.67% le soir du 29 mai. Le même résultat sera constaté aux Pays-Bas trois jours plus tard (61.6% contre) tandis que d’autres pays comme l’Allemagne ou la Grèce se sont contentés d’une ratification parlementaire. Ce « non » sera synonyme de l’abandon (provisoire) du TCE mais aussi de la fin des référendums en France. Véritable revers pour la classe politique dirigeante et événement marquant le début d’une Union européenne (UE) construite sans le peuple, le vote sur le TCE retrouve dix ans après un écho retentissant avec l’actualité grecque et mérite que l’on s’y replonge d’un point de vue local. Lire la suite
Traité transatlantique : penser mondial, détruire local !
Le Grand marché transatlantique (GMT), aussi appelé TAFTA ou TTIP, est un traité de libre échange entre les Etats-Unis et l’Union Européenne. Planifié depuis longtemps, ce projet de marché commun prévu pour 2016 se concrétise un peu plus chaque jour. Soutenu en Europe par la droite libérale et les sociaux démocrates, ce futur traité ne vise qu’une seule chose : instaurer le libre-échange de chaque côté de l’océan Atlantique. Les deux entités représentent la coquette somme de 820 millions d’habitants et près de la moitié du PIB mondial, des chiffres qui font saliver les multinationales. Dans un contexte plus local, Pas de roses sans épines ! vous propose de voir ce que le TAFTA va changer concrètement dans nos vies et notre environnement. Lire la suite
La Mogère : gare aux imposteurs !
Avec les élections départementales, le débat autour de la construction d’une seconde gare à Montpellier a été ranimé. La secrétaire nationale d’Europe écologie les verts (EELV), Emmanuelle Cosse, le maire de Grabels et membre du bureau national du Parti de gauche (PG), René Revol, le député européen, José Bové, le député du Gard, Christophe Cavard, l’ancien conseiller général de l’Hérault, Christian Dupraz : tous ont dit leur refus de voir sortir de terre la Gare Sud de France, aussi dite gare de la Mogère. Durant cette campagne l’intégralité des binômes d’EELV et du Front de Gauche ont axé leurs programmes autour de cette problématique. Pas de roses sans épines profite donc de ce coup de projecteur pour faire le point politique, citoyen et médiatique sur le sujet. Lire la suite
Où est passé le socialisme du quotidien ?
Au lendemain du premier tour des élections départementales, le constat est sans appel : l’extrême-droite est présente au second tour dans vingt-deux cantons sur vingt-cinq dans l’Hérault. À Montpellier, le FN sera présent dans quatre cantons sur cinq dimanche prochain ! Le 22 février, nous écrivions : « On comprend que ce n’est pas le fond politique qui préoccupe. (…) Pendant ce temps-là, l’Hérault prend le risque de devenir d’un bleu azur moucheté de taches brunes. » Pas besoin d’être grand clerc, il suffisait de constater le vide politique des programmes des partis. Quant à « la gauche sans fond », elle a depuis longtemps déserté le terrain idéologique pour se draper dans l’effroi face à la montée du FN. Quand ce cercle vicieux s’accélère, c’est la République qui est pris de vertige. Et les citoyen-ne-s ont la nausée.
Canton 2 : La foire aux contradictions !
Après avoir analysé la situation politique sur le canton Montpellier I, Pas de roses sans épines poursuit son décryptage en passant au canton II, aussi 16e canton de l’Hérault. Modification des compétences, redécoupage des cantons, tout est chamboulé. Pourtant les 22 et 29 mars, il faudra bien élire vos deux représentants qui siègeront parmi les 50 conseillers départementaux. Petit éclairage sur ce nouveau territoire électoral qui comprend Les Cévennes, Saint-Clément, Cité Astruc, Clémentville, Père Soulas, Saint-Priest, Hôpitaux-Facultés, le Zoo du Lunaret, le Plan des Quatre-Seigneurs, Vert-Bois et Euromédecine. Lire la suite
Canton 1 : À l’assaut des quartiers populaires !
Les 22 et 29 mars prochains auront lieu les élections départementales. A cette occasion la ville de Montpellier a été divisée en cinq cantons. Pas de roses sans épines a décidé d’analyser et de décrypter la situation politique sur chacun de ces territoires électoraux, à commencer par le premier. Le canton Montpellier I, aussi 15e canton de l’Hérault, comprend les quartiers suivants : La Paillade, Les Hauts-de-Massane, Mosson, Alco, Celleneuve, Le Petit-Bard, La Pergola, Les Cévennes, Malbosc et la commune de Grabels. Nombre de ces quartiers sont en zone prioritaires, c’est-à-dire que plus de la moitié de la population résidente se situe en dessous du plafond de 11 600€ par an. Dans ces territoires souvent délaissés ou livrés à eux-mêmes le département joue un rôle essentiel dans le domaine de la culture, du social, du sport ou encore de la santé. Les nombreuses structures du conseil départemental sur le canton en témoigne (Hérault Habitat, Pierrevives, Halles de sport). Mais qui sont donc les candidat-e-s en lice pour siéger au 1000, rue d’Alco ? Petit tour d’horizon.