Lunel est une ville héraultaise de plus de 25 000 habitants. Située en bordure du Gard, la cité des Pescalunes (pêcheurs de Lune en occitan), a récemment fait parler d’elle. Et pour cause, depuis 2013 une vingtaine de lunellois, dont plusieurs ont trouvé la mort, sont partis rejoindre les forces djihadistes en Syrie. Du Monde au New York Times ce sinistre coup de projecteur n’a pas forcément été bénéfique à la « djihad city ». « On sait dire du mal des gens et on ne sait pas trouver le bien. Peut-être est-on trop esclave des médias » écrivait justement Pas de roses sans épines ! dans un précédent article en citant le résistant et pédagogue Jacques Ladsous. Loin de se voiler la face il s’agit là de montrer un autre Lunel, sans doute moins vendeur mais portant en lui une réponse aux nombreux maux qui rongent la ville. Après le buzz médiatique et derrière les gesticulations politiques, des citoyens sont bien partis pour décrocher la Lune ! Lire la suite
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Élections départementales : et la culture dans tout ça ?
« J’étais si heureuse de jouer dans ce festival. Mais je ne suis pas nostalgique. Je veux me battre ! », dit une lycéenne. « Y aura-t-il une suite ? oui ! », enchaîne une seconde. Le 13 mars dernier, sur une scène improvisée dans le hall d’entrée du Domaine d’Ô, acteurs de la culture et citoyens sont venus assistés à la soirée d’annulation du festival Hybrides. Les enjeux de la culture dans notre République est le thème de la soirée. Julien Bouffier, créateur du festival amputé de ses subventions par la mairie de Montpellier, a invité des artistes à prendre le micro pour débattre dans ce lieu géré par le Conseil général de l’Hérault. À elle seule, cette soirée est le symbole de l’évolution des politiques culturelles dans notre pays. À quelques jours du premier tour des élections départementales, cela prend une autre dimension. Lire la suite
Élections départementales : des candidats sans budget ni compétences !
La campagne des élections départementales prend son envol dans l’Hérault à l’abri des citoyens. Difficile d’y voir clair à quinze jours du premier tour dans le contexte d’une réforme territoriale totalement inaudible pour qui ne plonge pas dans les textes officiels. Les médias en font le minimum syndical relayant la propagande insipide de candidat-e-s qui semblent, pour le coup, totalement à côté de la plaque. Ils piochent ici ou là des thèmes dans le vent démontrant qu’ils ne connaissent pas la collectivité au sein de laquelle ils prétendent représenter leurs concitoyen-ne-s. Pourtant, avec un simple ordinateur, une connexion Internet et un peu de jugeote, ils pourraient offrir une campagne digne des enjeux du département.
Canton 1 : À l’assaut des quartiers populaires !
Les 22 et 29 mars prochains auront lieu les élections départementales. A cette occasion la ville de Montpellier a été divisée en cinq cantons. Pas de roses sans épines a décidé d’analyser et de décrypter la situation politique sur chacun de ces territoires électoraux, à commencer par le premier. Le canton Montpellier I, aussi 15e canton de l’Hérault, comprend les quartiers suivants : La Paillade, Les Hauts-de-Massane, Mosson, Alco, Celleneuve, Le Petit-Bard, La Pergola, Les Cévennes, Malbosc et la commune de Grabels. Nombre de ces quartiers sont en zone prioritaires, c’est-à-dire que plus de la moitié de la population résidente se situe en dessous du plafond de 11 600€ par an. Dans ces territoires souvent délaissés ou livrés à eux-mêmes le département joue un rôle essentiel dans le domaine de la culture, du social, du sport ou encore de la santé. Les nombreuses structures du conseil départemental sur le canton en témoigne (Hérault Habitat, Pierrevives, Halles de sport). Mais qui sont donc les candidat-e-s en lice pour siéger au 1000, rue d’Alco ? Petit tour d’horizon.
Élections départementales : ne demandez pas le programme !
Les listes pour les élections départementales dans l’Hérault viennent d’être clôturées pour le premier tour du 22 mars prochain. La préfecture relève 135 binômes paritaires dans le département, soit 270 candidats. Sur les cinq cantons de Montpellier, il y a 34 binômes (68 candidats) qui se disputent les places au Conseil départemental (ex-Conseil général). La campagne est donc lancée et reste poussive. Et à regarder de près les premiers documents de propagande, on remarque que beaucoup ne semblent même pas connaître l’institution dans laquelle ils briguent un mandat.
Si avec la réforme territoriale actuelle, les compétences n’ont pas encore été dispatchées entre métropole et département, il suffit pourtant de partir sur les grandes compétences inhérentes à l’échelon départemental. Le manque de fond politique ne va pas mobiliser en masse des citoyens déjà largement atterrés par leurs représentants. Pour cette élection, surtout, ne demandez pas le programme !