Inondations à Montpellier : Lez béton !

Ce dimanche 23 août 2015, Montpellier a connu un nouvel épisode d’inondations suite à des pluies diluviennes. Un bis repetita des intempéries de septembre 2014. Cette année, le bilan n’est pas que matériel, un couple d’octogénaires ayant trouvé la mort piégés dans leur voiture qui a été emportée par les flots. Cette répétition d’événements n’en fait plus un phénomène exceptionnel. D’ailleurs, leur récurrence est à prévoir. Les élus locaux n’ont pas l’air de prendre la mesure des choses préférant le béton aux zones humides. Pourtant, depuis quelques années, les services de l’État ont produit  une profusion de mise en garde. Lire la suite

À Montpellier, le moustique tigre ne manque pas de piquant !

Il y a sept mois, une petite bête a fait de Montpellier un centre épidémiologique et médiatique. Le responsable ? Le moustique tigre qui délivre chikungunya et dengue et qui avait alors semé la panique dans la ville. Des habitant-e-s ont effectivement été contaminé-e-s par le chikungunya. Désormais, l’animal piqueur est bien installé et d’après l’Institut de veille sanitaire (I.N.V.S.), l’agglomération de Montpellier va devoir s’habituer à sa présence. Et tout faire pour prévenir de nouvelles contaminations. Lire la suite

Et bonne santé surtout !

Les fêtes familiales prennent fin. Retour à Montpellier. Comme le train est désormais hors de prix, ce qui ne s’arrangera pas en 2015 vu la hausse des tarifs annoncée par la SNCF (jusqu’à +2,6% !), je reprends la route en co-voiturage. Un jeune couple me ramène de Nantes. Tous les deux travaillent en tant que techniciens en radiologie. Ils effectuent les radios des patients, les IRM, les scanners, etc. « La technologie évolue tout le temps, nous sommes le volet technique d’un hôpital », m’explique-t-il. L’un travaille à l’hôpital, l’autre dans un établissement « à but non lucratif ». « Nous n’avons plus le temps de parler avec nos patients. » C’est elle qui raconte : « on doit faire du chiffre ! Pourtant nos patients ont besoin qu’on les rassure. » Son copain enchaîne : « il y en a même qui nous raconte leur vie car ils ont besoin de parler. » Ces deux-là se répondent naturellement donnant corps à une seule et même conversation. Arrivent leurs conditions de travail. Comme partout, elles se dégradent. Pour lui, aucune augmentation de salaire depuis 2009 ! « Mais ils te paient les nuits plus chères ? », je lui demande. C’est elle qui me répond : « Oui, heureusement ! » Elle ne dira rien de ce qu’elle vit au travail, glissant un pudique : « on n’est quand même pas à plaindre. » C’est vrai, il y a pire, doit-elle penser. Il y a toujours pire. Au bout de huit heures et demi de voyage, nous arrivons à Montpellier. En descendant de la voiture, le froid de la nuit d’hiver me saisit. Je salue mes chauffeurs. Ils repartent aussitôt. C’est qu’ils embauchent dès le lendemain matin. Lire la suite