Canton 2 : La foire aux contradictions !

Après avoir analysé la situation politique sur le canton Montpellier I, Pas de roses sans épines poursuit son décryptage en passant au canton II, aussi 16e canton de l’Hérault. Modification des compétences, redécoupage des cantons, tout est chamboulé. Pourtant les 22 et 29 mars, il faudra bien élire vos deux représentants qui siègeront parmi les 50 conseillers départementaux. Petit éclairage sur ce nouveau territoire électoral qui comprend Les Cévennes, Saint-Clément, Cité Astruc, Clémentville, Père Soulas, Saint-Priest, Hôpitaux-Facultés, le Zoo du Lunaret, le Plan des Quatre-Seigneurs, Vert-Bois et Euromédecine. Lire la suite

Du Conseil général révolutionnaire au Conseil départemental austéritaire

À une semaine du dépôt des listes pour les élections départementales, les combinazione locales ont déjà été préparées dans l’arrière-cuisine des partis politiques héraultais (l’analyse de « la gauche » sans fond à lire ici). Les étiquettes valsent dans des accords qui ne contiennent aucun fond politique, à gauche en tout cas. À part sur trois cantons, l’UMP et l’UDI partent unis sur des principes programmatiques qui ne mettent pas la solidarité au cœur de leurs revendications. L’extrême-droite, à son habitude, n’a qu’à attendre patiemment dans l’ombre profitant d’une désespérance idéologique et d’une abstention massive.

Dans ce contexte, aucun programme n’apparaît encore clairement. Les candidats sortis du bois se félicitant ici ou là de leurs accords et se contentant de balancer des banalités à la presse. Il est à parier que les idées ne seront pas au cœur de cette courte campagne qui promet d’être soporifique. Les enjeux sont pourtant de taille pour une institution, le « département », qui est aujourd’hui en danger. Pas de roses sans épines ! décide de mettre en débat des éléments qui, à notre avis, devrait faire partie des programmes. Mais avant d’aborder le fond, faisons un petit rappel historique et l’état des lieux actuel d’une énième réforme territoriale.

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Le Gargantua des mandats en campagne perpétuelle

A l’occasion du deuxième tour des élections municipales de mars 2014 « les clés de la ville » de Montpellier ont changé de mains. Philippe Saurel, dissident du Parti socialiste, a effectivement repris le bail d’Hélène Mandroux (PS). Menant une campagne sur le thème de la « liste citoyenne » opposée à « Solférino » qui « n’est pas propriétaire de la ville », tout en voulant « tourner la page d’un système à bout de souffle », « l’ancien monde », Saurel  ne cessera de le marteler : son « seul parti c’est Montpellier ! ». Le nouvel édile ne sort pourtant pas de l’œuf. Ancien conseiller national, secrétaire de la fédération de l’Hérault et secrétaire de section du PS, il fait même figure de professionnel de la politique. Conseiller municipal de Montpellier de 1995 à 2014, conseiller général de l’Hérault de 1998 à 2014 et suppléant de la députée de la 2e circonscription de l’Hérault depuis 2012, l’homme est un habitué du sérail et du cumul. Aujourd’hui, maire de la huitième ville de France, Philippe Saurel n’est pas rassasié pour autant. Zoom sur cet ogre électif qui pour parvenir à ses fins n’hésite pas à bannir le fond politique et devenir une vraie bête de scène. Lire la suite

Flashback et mise en garde : des sénatoriales contre et sans le peuple

Au fil du temps, les élections passent. La désignation des têtes de liste, la conception du programme puis la campagne pure et dure (collage, tractages sur les marchés, etc.), toute cette logistique du quotidien qui galvanise et épuise le militant. En mars prochain auront lieu les élections départementales puis les régionales en fin d’année 2015. A Montpellier aussi, les élections passent. Mais pour que vive la démocratie, il serait bien que les pratiques ne restent pas. Analyse. Lire la suite