La manifestation nationale pour le retrait de la Loi Travail du 9 mars a fait descendre 500 000 personnes, dont 100 000 jeunes, dans les rues du pays selon les organisations participantes. Pour autant le gouvernement reste sourd aux revendications et parle dérisoirement de « corrections à établir », pour François Hollande ou de « compromis à trouver », en ce qui concerne Myriam El Khomri. La solution serait-elle donc de négocier le poids de nos chaînes ? Lire la suite
Archives de Tag: UMP
Élections régionales : la fabrique des citoyens !
Les 6 et 13 décembre prochains, nous serons appelés aux urnes pour élire le Conseil régional de la nouvelle région fusionnée Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. La campagne va véritablement prendre son envol courant septembre. Cette dernière élection avant les présidentielles de 2017 sonne un peu comme une répétition générale des forces en présence. Avec le désaveu des organisations politiques, lesdites forces sont quelques peu bousculées et peinent à ramener les électeurs vers eux. Les partis politiques ont mis à profit la période estivale pour élaborer leurs stratégies. Et on dénote un regain d’intérêt pour « les citoyens » qui seraient accueillis à bras ouverts sur les listes. À y regarder de plus près, les partis se sont recyclés en parfaite fabrique de citoyens ! Lire la suite
À Montpellier, les multinationales sont comme un poison dans l’eau !
Les élus de la métropole de Montpellier sont désormais passés maîtres dans l’art de l’esbroufe. Philippe Saurel, maire-président, tient bon la barre de la collectivité avec ses moussaillons obéissant au doigt et à l’œil. La communication est la feuille de route de Montpellier Méditerranée Métropole (3M) servant l’égo, unique ligne d’horizon de nos dirigeants en mal de fond politique. Le dossier de l’eau est un exemple caractéristique de cette façon de faire soi-disant de « la politique autrement », chère à Saurel. Ainsi, avec la mise en place de la régie publique au 1er janvier 2016, les multinationales n’auraient plus leur place dans la gestion de l’eau. Une habile manœuvre pour noyer les réelles actions politiques. Pas de roses sans épines ! a plongé la tête la première dans le bain de la métropole. Et, une chose est sûre, le citoyen va continuer de boire la tasse. Lire la suite
Il y a 10 ans le Languedoc-Roussillon disait un grand NON à l’Europe de la finance
Il y a dix ans, en 2005, se déroulait en France un référendum sur le traité établissant une constitution pour l’Europe (TCE) aussi nommé traité de Rome. Malgré un soutien des grands médias nationaux et de la quasi totalité des partis politiques pour le « oui », c’est bien le « non » qui est arrivé en tête du scrutin avec 54.67% le soir du 29 mai. Le même résultat sera constaté aux Pays-Bas trois jours plus tard (61.6% contre) tandis que d’autres pays comme l’Allemagne ou la Grèce se sont contentés d’une ratification parlementaire. Ce « non » sera synonyme de l’abandon (provisoire) du TCE mais aussi de la fin des référendums en France. Véritable revers pour la classe politique dirigeante et événement marquant le début d’une Union européenne (UE) construite sans le peuple, le vote sur le TCE retrouve dix ans après un écho retentissant avec l’actualité grecque et mérite que l’on s’y replonge d’un point de vue local. Lire la suite
Traité transatlantique : penser mondial, détruire local !
Le Grand marché transatlantique (GMT), aussi appelé TAFTA ou TTIP, est un traité de libre échange entre les Etats-Unis et l’Union Européenne. Planifié depuis longtemps, ce projet de marché commun prévu pour 2016 se concrétise un peu plus chaque jour. Soutenu en Europe par la droite libérale et les sociaux démocrates, ce futur traité ne vise qu’une seule chose : instaurer le libre-échange de chaque côté de l’océan Atlantique. Les deux entités représentent la coquette somme de 820 millions d’habitants et près de la moitié du PIB mondial, des chiffres qui font saliver les multinationales. Dans un contexte plus local, Pas de roses sans épines ! vous propose de voir ce que le TAFTA va changer concrètement dans nos vies et notre environnement. Lire la suite
Où est passé le socialisme du quotidien ?
Au lendemain du premier tour des élections départementales, le constat est sans appel : l’extrême-droite est présente au second tour dans vingt-deux cantons sur vingt-cinq dans l’Hérault. À Montpellier, le FN sera présent dans quatre cantons sur cinq dimanche prochain ! Le 22 février, nous écrivions : « On comprend que ce n’est pas le fond politique qui préoccupe. (…) Pendant ce temps-là, l’Hérault prend le risque de devenir d’un bleu azur moucheté de taches brunes. » Pas besoin d’être grand clerc, il suffisait de constater le vide politique des programmes des partis. Quant à « la gauche sans fond », elle a depuis longtemps déserté le terrain idéologique pour se draper dans l’effroi face à la montée du FN. Quand ce cercle vicieux s’accélère, c’est la République qui est pris de vertige. Et les citoyen-ne-s ont la nausée.
Canton 3 : au centre des convoitises !
Les 22 et 29 mars prochains, les citoyens sont invités à élire leurs conseillers départementaux. Après les cantons I et II, Pas de roses sans épines ! s’intéresse au 3 canton de Montpellier, aussi 17 canton de l’Hérault, composé des Aubes, la Pompignane, l’Ecusson, la Comédie, les Beaux-Arts, Antigone, Parc à Ballons, Rives du Lez, Richter, Port-Marianne, Odysseum, Jardins de la Lironde et Grammont. Ce territoire comprend l’ancien canton de Philippe Saurel, maire de Montpellier. Le binôme qui en ressortira victorieux sera un vrai symbole contre l’hyper-maire. « Les Sauréliens » ont donc la pression. Lire la suite
Élections départementales : des candidats sans budget ni compétences !
La campagne des élections départementales prend son envol dans l’Hérault à l’abri des citoyens. Difficile d’y voir clair à quinze jours du premier tour dans le contexte d’une réforme territoriale totalement inaudible pour qui ne plonge pas dans les textes officiels. Les médias en font le minimum syndical relayant la propagande insipide de candidat-e-s qui semblent, pour le coup, totalement à côté de la plaque. Ils piochent ici ou là des thèmes dans le vent démontrant qu’ils ne connaissent pas la collectivité au sein de laquelle ils prétendent représenter leurs concitoyen-ne-s. Pourtant, avec un simple ordinateur, une connexion Internet et un peu de jugeote, ils pourraient offrir une campagne digne des enjeux du département.