La Mogère : gare aux imposteurs !

Avec les élections départementales, le débat autour de la construction d’une seconde gare à Montpellier a été ranimé. La secrétaire nationale d’Europe écologie les verts (EELV), Emmanuelle Cosse, le maire de Grabels et membre du bureau national du Parti de gauche (PG), René Revol, le député européen, José Bové, le député du Gard, Christophe Cavard, l’ancien conseiller général de l’Hérault, Christian Dupraz : tous ont dit leur refus de voir sortir de terre la Gare Sud de France, aussi dite gare de la Mogère. Durant cette campagne l’intégralité des binômes d’EELV et du Front de Gauche ont axé leurs programmes autour de cette problématique. Pas de roses sans épines profite donc de ce coup de projecteur pour faire le point politique, citoyen et médiatique sur le sujet.

Saurel Oz t-il ne pas tenir ses engagements ?

La gare de la Mogère se situera en plein cœur du futur quartier Oz Montpellier Nature Urbaine. Oz était porté et défendu par Jean-Pierre Moure, ancien président PS de l’agglomération de Montpellier, pour « terminer ce que Georges Frêche avait prévu ». Ce nouveau territoire urbanisé de 150 hectares (1 500 000 m2) devant permettre à « Montpellier Agglomération (de) s’affirme(r) comme une métropole européenne au rayonnement international ». C’est donc naturellement qu’il défendait également le projet d’une nouvelle gare : « Point névralgique du projet Oz, la gare nouvelle de Montpellier permet la création d’un véritable hub (plate-forme de correspondance, ndlr)« . N’hésitant pas à employer des phrases plus creuses les unes que les autres pour séduire les masses, telle que : « La gare nouvelle est pensée avec l’idée qu’une gare doit être au cœur de la vie, pour que la vie soit au cœur de la gare ». C’est beau ! Voilà pour le cadre.

Durant la campagne municipale de 2014, le candidat Philippe Saurel n’a eu de cesse de critiquer la folie des grandeurs de son concurrent d’alors, Jean Pierre Moure : « Ce qui me paraît vraiment « unlimited », c’est-à-dire sans limite, c’est la façon dont Jean-Pierre Moure dépense nos impôts », disait-il en faisant référence à la marque Montpellier Unlimited créée par l’ancien présiLogo_MTP_Unlimiteddent d’agglomération. Saurel n’était pas tendre non plus avec ses soutiens affichés, dont André Deljarry, président de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) : « En cette période de crise pour les commerçants montpelliérains, il laisse à d’autres la mobilisation et ne dit rien sur les centaines de milliers de m2 commerciaux du futur quartier de l’agglo, Oz ! Quelle curieuse façon de défendre les intérêts des commerçants de Montpellier qui l’ont élu ».

Une fois élu à la mairie et à l’Agglomération, Saurel semblait continuer sur sa lancée : « le nouveau maire de Montpellier, Philippe Saurel, a décidé, au lendemain de son investiture, de mettre en sommeil le projet de création du nouveau quartier baptisé Oz », rapporte Midi Libre du 7 avril 2014. Ce dernier s’expliquant ainsi : « Je veux qu’un bilan compLogo OZlet et détaillé soit fait sur l’état de ce dossier. Le coût de ce projet est très élevé et la situation financière actuelle de l’agglomération ne permet pas, pour l’instant, de s’engager favorablement. Et puis, soyons clairs, ce sujet n’est pas prioritaire ! » Cette décision étant saluée par le président du Syndicat des commerçants des halles et marchés de la région montpelliéraine, Jean-Pierre Touchat : « Ce programme prévoyait la création de centaines de milliers de m² de bureaux. Or, il y a encore des dizaines de milliers de m² qui ne trouvent pas preneurs. »  Mais reste la construction de la gare, à ce sujet « Philippe Saurel demande à RFF (Réseau ferré de France) un report de trois ans », (Midi Libre 08/06/2014).

Ces reliquats de campagne municipale qui ont survécus un mois après cette élection vont vite faire place à une continuité parfaite avec la présidence précédente. Mi-juin, coup de théâtre, Saurel annonce : « On est obligé de faire la gare TGV, on est coincé ». Le président de l’Agglomération parle alors d’un processus « irréversible » et d’une pénalité de « 2 milliards d’euros » en cas d’abandon du projet. « Le quartier Oz justifie la gare », ajoute Saurel. Tout cela serait dû à « des décisions prises par l’Agglo avant son arrivée à la présidence », écrit Midi Libre. On oublierait presque que lors de la dernière mandature, Philippe Saurel a été un temps adjoint à l’urbanisme à Montpellier et qu’il siégeait à l’Agglomération.

Élu incompétent ou pirouette politicienne ? Il semble que la pirouette soit plus plausible. Car lorsque collectifs citoyens et journalistes veulent mettre la main sur le contrat faisant mention des 2 milliards de pénalité, ces curieux trouvent porte close. Le collectif opposé à la gare allant même jusqu’à saisir la Cada (Commission d’accès aux documents administratif) qui stipule bien que « la commission estime que ce document administratif est communicable à toute personne qui en fait la demande, en application de carte eaul’article 2 de la loi du 17 juillet 1978. Elle émet donc un avis favorable. » Mais depuis, toujours aucun document attestant de la somme avancée par Philippe Saurel. Faut-il rappeler que le maire-président a signé la charte Anticor qui mentionne que « Le candidat signataire s’engage à suivre sans délai les avis de la Commission d’accès aux documents administratifs » ? Mais Saurel n’en est pas à son premier coup, il avait même nié que le site de la future gare de la Mogère se situait en zone inondable, chose que les documents délivrés par RFF montrent parfaitement.

Entre Philippe Saurel en campagne et Philippe Saurel aux manettes, il y a ici comme ailleurs, un véritable gouffre. D’un opposé au tout béton, il est devenu le fervent défenseur d’un grand projet inutile et de ce qui l’entoure. Se mettant donc à dos les petits commerçant qu’il avait d’abord convaincus : « On pensait que Philippe Saurel allait enterrer Oz. Or, on s’aperçoit qu’il n’en sera rien », réagira Jean-Pierre Touchat. Mais les montpelliérains ne sont plus à une duperie électorale près.

Révolution dans les médias

Après ces révélations, la position des écologistes et de la gauche radicale n’a pas tardé. Cela s’est fait par la voix de deux vice-présidents de l’Agglomération : René Revol, maire PG de Grabels, et Isabelle Touzard, maire de « sensibilité écologiste », de Murviel-lès-Montpellier, tout deux étant accompagnés de Christian Dupraz, alors encore conseiller général EELV des Matelles. La revendication des trois personnalités politique est claire : « Nous demandons à Saurel de se ressaisir », écrivaient-ils dans un communiqué commun. Pour eux, « la seconde gare TGV doit faire l’objet d’un débat démocratique ». Jugeant « « inacceptable » d’imposer une gare aux Montpelliérains sans leur demander leur avis », les élus veulent « stopper ce projet qui « siphonnerait » les capacités d’investissements de la ville pour trois mandats, « détruirait » la ceinture verte de la ville et « affaiblirait » définitivement le centre-ville » (Midi Libre – 20/06/2014). Enfin les élus n’oublient pas d’adresser un dernier message à Philippe Saurel : « il peut compter sur notre soutien politique pour sortir de ce piège ». Mais le veut-il vraiment ?

Un vote tout en discrétion

En plein été, le 31 juillet 2014, se tenait un conseil d’agglomération, ancêtre de la métropole. Quatre affaires traitant « du projet de la gare et du projet Oz qui sont liés » étaient à l’ordre du jour. Et tout particulièrement la « Déclaration de projet sur l’intérêt général de l’opération d’aménagement de ZAC (Zone d’aménagement concerté) – Mise en compatibilité du PLU (Plan local d’urbanisme) de Montpellier ». La vice-présidente Stéphanie Jannin aussi déléguée de la commission Aménagement et Urbanisme, se charge du dossier.Vote110-31072014Aucun média n’a informé sur ce vote pourtant très important. Réseau ferré de France en fait d’ailleurs mention dans ses documents et en parle ainsi : « L’Agglomération de Montpellier mène actuellement une procédure de Mise en Compatibilité du PLU pour le projet Oz. La Déclaration de Projet au titre de l’article L.300-6 du Code de l’Urbanisme est attendue mi 2014. Cette modification permettra la réalisation du projet de la gare et de toutes ses composantes (indispensables au Voyage) que sont les commerces ou les stationnements. » En d’autres termes, c’est le passage obligé pour que la gare ne devienne pas une coquille vide et donc l’occasion rêvée de mettre de sérieux bâtons dans les roues au projet.

Vote indispensable car « la gare s’implante au sein du zonage AU0 du PLU de Montpellier. Ce zonage indique les secteurs prioritaires pour le développement de la ville. Il autorise les « constructions et installations nécessaires au fonctionnement et à l’exploitation des infrastructures ferroviaires », mais cette disposition ne couvre pas les activités indispensables liée à la fonctionnalité de la gare nouvelle (commerces et services développées dans le bâtiment-voyageurs) », nous explique RFF. Déjà compatible avec le SCoT (Schéma de cohérence territoriale), le site de la nouvelle gare a besoin d’une compatibilité avec le PLU, « le projet de la gare nouvelle sera donc compatible avec le PLU à l’issue de la mise en compatibilité réalisée pour le projet Oz », informe RFF.

Il faut dire que la gare revient de loin : « la zone d’étude est concernée par le risque d’inondation. Elle est soumise aux prescriptions réglementaires du PPRI (Plan de prévention des risques d’inondation) de Montpellier », écrit RFF. On apprend aussi que « la zone d’étude est en partie classée en zone rouge R dans le PPRI de Montpellier sur la « Basse vallée du Lez et de la Mosson » approuvé en 2004. Ce zonage caractérise les « zones inondables naturelles, peu ou non urbanisées, d’aléa indifférencié» où sont interdites toutes constructions nouvelles. » « Toutefois, le règlement du PPRI précise que « sont admis, les équipements d’intérêt général, notamment les infrastructures linéaires et les équipements qui y sont directement liés », nous rassure Réseau ferré de France.

La compatibilité ou non avec le PLU était donc la dernière carte politique à jouer pour faire stopper ce projet abracadabrantesque composé d’Oz et de la Gare Sud de France. Place au vote !

Soumission dans l’hémicycle

Au final, seuls deux conseillers communautaires ont votés contre. On peut logiquement penser qu’il s’agit de René Revol et Isabelle Touzard, les deux élus ardemment opposés à ces projets d’après leurs prises de positions médiatiques. Mais il n’en est rien. Isabelle Touzard, la maire de Murviel-lès-Montpellier n’était même pas présente ce jour là, elle est considérée comme « eClip3Mxcusée » par l’Agglomération tout en prenant bien soin de ne pas transmettre son pouvoir à un ou une autre élu-e qui aurait voté contre à sa place. René Revol, maire de Grabels, était quant à lui bien présent et votera pour cette délibération sans même prendre la parole. Il faut dire que l’homme avait prévenu : « Je suis la caution de gauche de Saurel », avait-il dit un jour aux militants du PG. Nul doute qu’Isabelle Touzard tient alors le rôle de « caution verte ». Ces deux là sont vice-présidents et donc membres de l’exécutif de Philippe Saurel. À quoi vous attendiez-vous ? L’unique élu clairement affilié à Europe écologie Les Verts, Mustapha Majdoul était pour sa part « absent » et ne donnera pas non plus son pouvoir à un-e collègue.

Si les révolutionnaires de papier glacé se font petits, les anciens barons étaient, eux, tout sourire. A l’instar de Jean-Pierre Moure qui a pris la parole afin de remontrer son attachement au projet : « Garder le noyau dur d’Oz c’est indispensable », avant de montrer son attachement pour les actions de Philippe Saurel : « Je note qu’effectivement vous gardez le noyau dur ». La boucle est bouclée, tout ça pour ça ! Quant aux deux élus qui ont votés contre, ils sont au Front national. Les opposants du dimanche ayant capitulés, le seul contestataire de ces projets devient le FN. Les mêmes qui se demanderont pourquoi il progresse. Ce genre de retournement de veste y est sûrement pour quelque chose.

Quant à Philippe Saurel, pour faire passer la pilule, il décide de réduire à 30 hectares (300 000 m2) la surface urbanisée du quartier Oz et de changer son nom. Tout cela pour montrer que sa politique n’est pas identique avec celle d’avant, mais qu’elle est juste semblable. Nuance.

La farce continue

Suite au vote sur la Déclaration de projet vu précédemment, se met en place, comme la loi l’y oblige, une enquête publique à propos de la future gare qui se déroule du 22 septembre au 24 octobre 2014. Les associations telles que Attac 34, Agir pour l’environnement ou Vélocité en profitent donc pour tenter de faire annuler sa construction en mobilisant les citoyens pour qu’ils participent à l’enquête. On retrouve également des partis politiques comme le NPA mais aussi le PG et EELV, représentés le plus souvent par René Revol et Christian Dupraz. Car oui, quand Revol quitte l’hémicycle il redevient un farouche opposant aux grands projets inutiles, de même pour Christian Dupraz qui oubliera bien vite l’absence révélatrice du seul élu EELV de l’Agglomération lors du vote en question. Mais qu’importe, leur objectif est de conserver cette image de gauche et écolo, c’est leur fond de commerce. Et puis, qui ira bien fouiller les votes d’une délibération au milieu de 129 autres et de surcroît en plein mois de juillet ? Personne ! Si, nous !

Comme on dit, plus c’est gros et plus ça passe. C’est donc en totale confiance qu’à quelques jours de la fin de l’enquête publique, le 14 octobre, que Dupraz et Revol ont donné une conférence de presse contre la nouvelle gare. La conférence se déroulait dans l’actuelle gare du centre ville, Saint-Roch, tout juste rénovée. Les deux politiciens ont donc déroulé leur argumentaire comme si de rien n’était : « Ce n’est ni le moment ni l’endroit de faire cette nouvelle gare TGV », prévenait Dupraz. « Le site se trouve en zone inondable. (…) TshirtDirectMatinNous disons non à une gare sous-marine ! », s’exclama Revol. Parlant du maire de Montpellier, Christian Dupraz ajouta : « Il nous a dit qu’il ne pouvait plus annuler la nouvelle gare, car la rupture du contrat impliquerait une sanction de plusieurs millions. Nous souhaitons donc consulter cette convention entre l’Agglo et RFF ». Puis à Revol de poursuivre : « Mais selon nos estimations il ne s’agit que de quelques milliers d’euros », avant de calmer le jeu avec servilité et mensonge : « nous sommes là pour encourager le maire dans son souhait d’annulation ». (Direct Matin – 15/10/2014). En résumé : de vrais arguments pour de fausses intentions. Le Revol vert tire à blanc !

Le 24 novembre 2014, la décision de Pierre Balandraud, le commissaire enquêteur, tombe. Il émet « un avis favorable à la déclaration de projet ». C’est un nouveau revers pour les organisations qui y sont opposées. Les élections départementales des 22 et 29 mars vont relancer le débat. Et là encore Europe écologie Les Verts et le Parti de gauche vont réserver aux citoyens un grand show médiatique. Ainsi, sur un tract d’EELV, José Bové dira : « Ils sauront combattre les grands projets inutiles tels que la gare TGV excentrée de la Mogère », en parlant de Régine Barthélémy et Jérémie Iordanoff, candidats sur le canton 5. Du coté du Front de gauche dont est membre le PG, même son de cloche : « Refusons les grands projets inutiles ou nuisibles : la nouvelle gare TGV de la Mogère en zone inondable, la bétonisation galopante… ». Sur le canton 3, le binôme EELV composé de Manu Reynaud et de Coralie Mantion a poussé le vice jusqu’à placarder des affiches : « Dimanche 22 mars dites oui à la gare Saint-Roch, stop à la gare de la mogère – votez pour le climat ». Tout cela alors même qu’EELV n’a pas été capable de voter contre à l’Agglomération. Loin d’être inquiété, pour ces élections, Mustapha Majdoul était remplaçant sur la liste PRG-PS-EELV du canton 1.

Imposteurs rouges et verts iront même faire une petite balade sur le chantier de la future gare. Emmanuelle Cosse, la secrétaire nationale d’EELV, était même de la part10997827_794295257272216_4562682300614946022_nie. Elle dira très justement : « Ce qui se passe en ce moment à Montpellier interroge sur la qualité du débat public dans notre pays. Cela rappelle une nouvelle fois la puissance des lobbies. » Lobbies réussissant à faire taire EELV et PG au moment d’agir ? En tout cas, tout le gratin s’était déplacé, comme le binôme EELV-PG du canton 2 comprenant Muriel Ressiguier et Nicolas Dubourg, le député gardois Christophe Cavard, Dupraz, et même Revol qui osera dire : « On est en quelque sorte les premiers Zadistes de la Mogère », faisant référence aux Zones à défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes ou du Testet par exemple. Faudrait-il le remercier d’avoir permis le lancement des travaux ? Décidément, l’hypocrisie est dans le pré !

 

Alors que va se construire le contournement ferré Nîmes-Montpellier (CNM), il est question pour la collectivité de bâtir une gare sur son tracé. Le site choisi est celui de la Mogère. Petit problème, cette gare se trouvera donc loin de tout et surtout du centre ville de Montpellier. À terme, ce contournement sera relié à Perpignan et à l’Espagne, mais au mieux en 2025. Pour l’heure, il est question de rendre viable cette gare isolée au milieu de la dernière parcelle de terre séparant Montpellier du littoral. La solution ? Construire un quartier entier autour et y faire arriver la ligne 1 de tramway, tout cela coûtant plusieurs centaines de millions d’euros, le tout dans un secteur déjà surbetonné avec le centre commercial Odysseum, l’autoroute A9 et son doublement. Durant la campagne municipale, Philippe Saurel semblait s’opposer à tous ces grands projets mais au dernier moment il invoqua des pénalités introuvables pour légitimer leurs constructions. D’un autre coté, la création de la ligne 5 de tramway a été annulée. La gauche radicale et les écologistes sont donc montés au créneau. Mais lors d’un vote à l’Agglomération pour donner le feu vert au projet, aucun d’entre eux ne s’y est opposé. Depuis, cette joyeuse troupe continue de se révolter médiatiquement à chaque élection. Le collectif citoyen sincère dans son engagement entame, lui, des procédures judiciaires. A suivre donc. Et vivement les élections régionales pour le retour des guignols !

4 réflexions sur “La Mogère : gare aux imposteurs !

  1. Article aussi pathétique, nombriliste et profondément imbécile que les deux précédents. Une gare loin de tout au milieu d’un secteur fortement urbanisé (en collant deux phrases disjointes de votre torchon, c’est ce qu’on obtient). La réalité est donc qu’il s’agit d’une gare construite dans un grand espace dédié au tertiaire (= un gare business), dans la seule parcelle vide. En gros, un bon choix en fait, malgré les opinions forcément contraires des ultra conservateurs de gôche.

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    • Bonsoir, il n’est jamais fait mention que le secteur de la Mogère est « fortement urbanisé », ce qui correspond à une zone peuplée, mais il est dit, à juste titre, qu’il s’agit d' »un secteur déjà surbétonné », ce qui fait référence aux infrastructures comme les kilomètres de goudron de l’A9 ou le béton d’Odysseum. Le béton n’est pas l’Homme. Attention à la confusion. Vous parlez d’un bon choix en ce qui concerne la création d’une gare dans cette zone, c’est votre avis, merci d’en faire part. Malgré tout il reste possible de ne pas en être d’accord sans être taxé d' »ultra conservateurs de gôche ». Cet espace pourrait servir à autre chose qu’au tertiaire, notamment au primaire et à l’agriculture, paysanne si possible. C’est détruire la ceinture verte de Montpellier que de mener à bien ces projets. Et tout cela est une question de choix et de volonté politique, cet article avait pour but de le montrer, et ce, pendant que de nombreux politiques se disent contraints de tout signer. Reste à savoir quelle ville nous voulons.

      Bonne soirée,

      Hugo Daillan et Nicolas Séné

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  2. D’abord une question pour cette fois, d’où tenez vous la photo des prétendus 30 maires qui assurent la promotion de 3M ? c’est une photo montage de votre cru ou elle existe bel et bien ?
    Pour le fond de l’article il est aussi très dommage que dans les instances politiques de gauche on ne prenne pas assez le temps d’écouter, de s’écouter et de construire sur du fond politique réel. Je crois que sur la gare de la mogère notamment, la cgt du rail fait des propositions qui mériteraient qu’on puisse débattre (voire que nous puissions les porter même si elle ne sont pas exactement sur les mêmes bases que le collectif), hors pas plus le président de métropole que le « petit père des peuples » ou sa nouvelle clique vert-girouette n’ecoutent ni n’entendent.

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    • Bonjour,

      Cette image est une capture d’écran d’une vidéo faisant la promotion de Montpellier Méditerranée Métropole, pas de montage donc => https://www.youtube.com/watch?v=15ZGKUPTC8E
      Pour le reste nous avons récemment appris que la CGT avait pris position contre cette gare chiffres à l’appui et on va décortiquer tout ça. Tous les avis sont bons à prendre et qui de plus concernés et informés que les cheminots ?
      Il est toujours important de comparer les paroles et les actes, surtout dans un moment où la politique n’est que communication.

      A bientôt,
      Hugo Daillan et Nicolas Séné

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