Élections régionales : le nuage de pollution électoral éclipse l’écologie politique

Que dire de cette campagne des élections régionales d’un point de vue programmatique ? Que les électeurs ne croulent pas sous les propositions tant les candidats sont empêtrés dans leur bidouillage de liste. Les places semblent plus intéressantes à leurs yeux qu’un programme clair et engagé. Les enjeux sont pourtant nombreux pour cette méga région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon. À l’instar de l’écologie qui reste un axe fort au regard des pollutions de l’air, de l’eau et des sols. Pas de roses sans épines ! prend le pouls de l’environnement en Languedoc-Roussillon contaminé, entre autre, par les particules fines, les pesticides et la radioactivité. Lire la suite

Élections régionales : l’obsolescence citoyenne programmée !

Pour les élections régionales de décembre prochain, les candidats se sont parés de leurs plus beaux atours pour emmener dans leur parade amoureuse « les citoyens ». Mieux, ils revendiquent même des listes avec des « citoyens » 100% pur jus à l’intérieur ! Mais, à traîner au buffet des appareils politiques sur le déclin, le breuvage reste amer. La liste de Gérard Onesta d’Europe Écologie-Les Verts est un cas d’école. Pas de roses sans épines ! a mis la main sur le document interne expliquant l’ensemble de la stratégie et de la répartition des places. Et à cette lecture, on apprend que les apparatchiks se sont juste fardés de citoyenneté. Lire la suite

Quand les élus s’affichent, la démocratie s’effrite à Montpellier

Au niveau d’une ville comme Montpellier, rares sont les moyens pour les citoyens de s’exprimer. Il y a bien les élections, dont les municipales ayant lieu tous les 6 ans, mais avec 51% d’abstention, blancs et nuls au premier tour en 2014 et 46.5% au second, ce scrutin ne semble pas passionner les foules. Ce qui explique que Philippe Saurel soit devenu maire avec seulement 20.5% des inscrits. Un record parmi les dix plus grandes villes françaises ! Pour donner leur avis, les citoyens peuvent également opter pour une participation aux conseils de quartiers. Ces derniers sont obligatoires dans une ville de la taille de Montpellier mais demeurent uniquement consultatifs. Autant dire que les décisions restent entre les mains de la mairie, fut-elle élue par 11% des habitants. Lire la suite

Élections régionales : la fabrique des citoyens !

Les 6 et 13 décembre prochains, nous serons appelés aux urnes pour élire le Conseil régional de la nouvelle région fusionnée Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. La campagne va véritablement prendre son envol courant septembre. Cette dernière élection avant les présidentielles de 2017 sonne un peu comme une répétition générale des forces en présence. Avec le désaveu des organisations politiques, lesdites forces sont quelques peu bousculées et peinent à ramener les électeurs vers eux. Les partis politiques ont mis à profit la période estivale pour élaborer leurs stratégies. Et on dénote un regain d’intérêt pour « les citoyens » qui seraient accueillis à bras ouverts sur les listes. À y regarder de plus près, les partis se sont recyclés en parfaite fabrique de citoyens ! Lire la suite

Où est passé le socialisme du quotidien ?

Au lendemain du premier tour des élections départementales, le constat est sans appel : l’extrême-droite est présente au second tour dans vingt-deux cantons sur vingt-cinq dans l’Hérault. À Montpellier, le FN sera présent dans quatre cantons sur cinq dimanche prochain ! Le 22 février, nous écrivions : « On comprend que ce n’est pas le fond politique qui préoccupe. (…) Pendant ce temps-là, l’Hérault prend le risque de devenir d’un bleu azur moucheté de taches brunes. » Pas besoin d’être grand clerc, il suffisait de constater le vide politique des programmes des partis. Quant à « la gauche sans fond », elle a depuis longtemps déserté le terrain idéologique pour se draper dans l’effroi face à la montée du FN. Quand ce cercle vicieux s’accélère, c’est la République qui est pris de vertige. Et les citoyen-ne-s ont la nausée.

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René Revol (PG) veut moraliser la vie publique en attaquant la liberté de la presse !

La nouvelle est tomREVOLtebée hier à 23h28 : « René Revol (Parti de gauche) attaque Montpellier journal sur deux fronts judiciaires », apprend-on dans cet article signé Jacques-Olivier Teyssier, le journaliste visé par ces poursuites. Pourtant, Montpellier journal assure un travail indépendant de salubrité publique au vu des enquêtes de terrain fouillées qu’il propose. Il est hallucinant que ce soit un leader de la gauche dite radicale, a fortiori du Parti de Gauche, qui entame ces démarches. Encore plus étonnant quand on sait comment René Revol mène sa barque en coulisse.

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Élections départementales : ne demandez pas le programme !

Les listes pour les élections départementales dans l’Hérault viennent d’être clôturées pour le premier tour du 22 mars prochain. La préfecture relève 135 binômes paritaires  dans le département, soit 270 candidats. Sur les cinq cantons de Montpellier, il y a 34 binômes (68 candidats) qui se disputent les places au Conseil départemental (ex-Conseil général). La campagne est donc lancée et reste poussive. Et à regarder de près les premiers documents de propagande, on remarque que beaucoup ne semblent même pas connaître l’institution dans laquelle ils briguent un mandat.

Si avec la réforme territoriale actuelle, les compétences n’ont pas encore été dispatchées entre métropole et département, il suffit pourtant de partir sur les grandes compétences inhérentes à l’échelon départemental. Le manque de fond politique ne va pas mobiliser en masse des citoyens déjà largement atterrés par leurs représentants. Pour cette élection, surtout, ne demandez pas le programme !

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Du Conseil général révolutionnaire au Conseil départemental austéritaire

À une semaine du dépôt des listes pour les élections départementales, les combinazione locales ont déjà été préparées dans l’arrière-cuisine des partis politiques héraultais (l’analyse de « la gauche » sans fond à lire ici). Les étiquettes valsent dans des accords qui ne contiennent aucun fond politique, à gauche en tout cas. À part sur trois cantons, l’UMP et l’UDI partent unis sur des principes programmatiques qui ne mettent pas la solidarité au cœur de leurs revendications. L’extrême-droite, à son habitude, n’a qu’à attendre patiemment dans l’ombre profitant d’une désespérance idéologique et d’une abstention massive.

Dans ce contexte, aucun programme n’apparaît encore clairement. Les candidats sortis du bois se félicitant ici ou là de leurs accords et se contentant de balancer des banalités à la presse. Il est à parier que les idées ne seront pas au cœur de cette courte campagne qui promet d’être soporifique. Les enjeux sont pourtant de taille pour une institution, le « département », qui est aujourd’hui en danger. Pas de roses sans épines ! décide de mettre en débat des éléments qui, à notre avis, devrait faire partie des programmes. Mais avant d’aborder le fond, faisons un petit rappel historique et l’état des lieux actuel d’une énième réforme territoriale.

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